TIC : deux applications mobiles officialisées à Brazzaville pour lutter contre le paludisme

Mercredi 27 Juillet 2016 - 19:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La Fondation Azur-Congo et ses partenaires ont lancé publiquement, le 27 juillet à Brazzaville, dansipara et edupalu, deux applications de lutte contre le paludisme.

L’initiative témoigne bien la responsabilité sociétale et l’implication de ladite fondation dans les actions sanitaires ainsi que dans l’entrée en vigueur des technologies de l’information et de la communication (Tic) en ce qui concerne la recherche scientifique liée à la lutte antipaludique.

En effet, une application ou un applicatif est, dans le domaine informatique, un programme (ou un ensemble logiciel) directement utilisé par l'utilisateur pour réaliser une tâche, ou un ensemble de tâches élémentaires d'un même domaine ou formant un tout. L’application dansipara est uniquement dédiée aux techniciens de laboratoire. Elle renseigne les usagers sur la densité parasitaire du paludisme dans son organisme, en donne même des informations détaillées. Elle précise, par exemple, le nombre de parasites du paludisme par unité de litre de sang, le nombre de globules blancs et s’il y a ou non un cas d’hyperparasitémie.

Par contre, l’application edupalu renseigne de façon générale sur le paludisme tout en indiquant le centre de santé le plus proche du malade. Elle aide aussi à géolocaliser la pharmacie la plus immédiate pour un éventuel achat de médicaments. Cette application renseigne aussi sur les méfaits et les autres notions du paludisme.

Les applications dansipara et edupalu sont créées et finalisées au Congo par de jeunes développeurs congolais ayant bénéficié du soutien financier et matériel de la Fondation Azur-Congo. Les deux applications sont facilement téléchargeables sur le web, sur un PC ainsi que sur une téléphone portable androïde.  

« Les services de la société Azur-Congo ont fourni de l’Internet gratuit, pendant plus d’un an aux chercheurs développeurs, afin qu’ils puissent mettre en place ces deux applications. Nous avons aussi mis à leur disposition un microscope, les aidant à calculer la densité parasitaire », a indiqué Murielle Ganongo, secrétaire générale de la Fondation Azur-Congo.

La dangerosité du paludisme est universellement reconnue. Autrefois, les organismes sanitaires très réputés affirmaient qu’il tue un enfant par seconde à travers le monde. Actuellement les tendances indiquent que le paludisme tue un enfant toutes les deux minutes.

Au Congo, le paludisme est la cause de 60% de consultation et le gouvernement avec l’aide de ses partenaires ambitionne de l’éliminer d’ici à 2030. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, le gouvernement a décrété, il y a quelques années, la gratuité des soins du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Murielle Ganongo, secrétaire générale de la Fondation Azur-Congo en train d'exposer sur l'implication de son organisme pour la mise en place de ces applications (adiac).

Notification: 

Non