Tic : Environ dix-sept milliards FCFA pour la construction d’un data center au Congo

Jeudi 5 Mars 2020 - 18:30

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Le ministre des Postes,  des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a signé, le 4 mars à Brazzaville, un protocole d’accord avec la société indienne Sterling and Wilson Private Limited, en vue de la construction d’un Data center à Pointe-Noire. Le coût des travaux est estimé à 30 millions USD.

A travers ce projet, le gouvernement entend assurer la gestion et le stockage des données numériques du pays. Outre le Data center, la réalisation des projets relatifs à l’identification unique à compter de l’état civil interconnecté à tous les départements avec Kyc et service connexes (environ 152 millions USD) et le système intégré d’administration de tax-Itas (54.83 millions USD, valeur approximative.)

S et W engagée dans les activités de conception et de développement des data center ainsi que des solutions de gouvernance électronique à travers le monde a donc présenté lors de cette signature d’accord, des capacités techniques, les compétences, l’expérience et les ressources nécessaires pour concevoir, construire et mettre en place de telles solutions en République du Congo.

« Les deux parties vont collaborer à la mise en place d’une stratégie et des solutions pour soutenir ces projets, dont la conception et la construction répondront aux normes internationales », indique le document du protocole d’accord.

Le gouvernement congolais a, par ailleurs, la responsabilité de soumettre une demande au ministère des Finances, pour faciliter l’obtention d’un prêt auprès d’Exim Bank of India, par le biais du crédit de l’acheteur ou de tout autre institution financière qualifiée pour financer la mise en œuvre des projets proposés.

L’Etat congolais devra aussi faciliter l’octroi de toutes les approbations nécessaires pour assurer la conformité avec les lois et réglementations applicables au Congo. Il a également la responsabilité de fournir à la partie indienne des données et informations techniques pertinentes et disponibles telles que l’étude de faisabilité, le rapport de projet, etc.

En matière de sécurité et de protection des libertés individuelles, l’Etat congolais doit veiller à mettre des moyens nécessaires à la bonne exploitation des informations stockées. Un autre enjeu de cette révolution numérique est celui de faire de cet outil un véritable moteur de développement durable, à l’image des engagements des Nations unies contenus dans les dix-sept nouveaux objectifs de développement durable, indiquait le ministre des Postes et Télécommunications, lors d’une audience.

Les innovations des technologies Big data devront par conséquent aider le Congo dans de nombreux domaines tels les finances, le commerce, l’écologie, la politique, la santé, etc.

Lopelle Mboussa Gassia

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