Tourisme et Environnement : les participants s’approprient de nouvelles techniques

Lundi 11 Janvier 2021 - 14:45

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La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, a remis officiellement, le 11 janvier,  des échantillons de climatiseurs écologiques aux sociétés publiques et privées de maintenance en froid et des attestations de fin de formation aux participants de l’atelier de formation sur les techniques d’utilisation des gaz de quatrième génération, dits gaz naturels, en rapport avec l’amendement de Kigali, en vue de la protection de la couche d’ozone.

      L’atelier  qui s’est tenu du 4 au 6 mars dernier, à Brazzaville,  a permis  aux  participants d’acquérir les connaissances sur les nouvelles techniques d’utilisation des équipements frigorifiques  fonctionnant  à base des gaz dits naturels et de reconversion auxdits gaz , des équipements fonctionnant initialement avec les subsistances appauvrissant la couche d’ozone ( SAO) , organisé par l’ONU –Environnement (PNUE) en partenariat avec  le gouvernement de la République  du Congo, représenté par  le m  inistère  en charge de l’Environnement.

Cette formation s’est inscrite dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion d’élimination des hydro chlorofluorocarbures (HCFC) désigné PGEH du Congo, avec l’appui du Fond multilatéral aux fins d’application du protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

L’amendement de Kigali a pour objectif d’éliminer progressivement les hydrofluorocarbures ou R-134 a et leurs mélanges considérés dans un premier temps comme seules alternatives aux hydro chlorofluorocarbures ou R-22, mais qui se sont révélés plus tard comme des puissants gaz à effet de serre. L’élimination des R-134 a et de leurs mélanges au profit des gaz naturels ou hydrocarburés permettra au protocole de Montréal d’éviter l’émission dans l’atmosphère de l’équivalent de 70 milliards de tonnes de gaz carbonique et de maintenir l’augmentation de la température du globe en dessus de 2degrés Celsius, conformément à l’accord de Paris.

La ministre a par ailleurs remercié et félicité les techniciens frigoristes pour leur participation effective et active à l’atelier de mars dernier, elle les a encouragés à défendre les acquis de la protection de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques.

 « J’exhorte les techniciens frigoristes nantis de ces nouvelles connaissances de passer du statut de pollueurs de l’atmosphère lors d’installation et de réparation des équipements frigorifiques, à celui de protecteur de l’environnement en abandonnant progressivement l’usage des HCFC et des HFC au profit des gaz naturels, qui n’ont d’impact ni sur l’ozone, ni sur le climat. », a signifié la ministre avant de s’adresser aux responsables des sociétés de maintenance en froid,  d’expérimenter ces nouveaux équipements de climatisation. «  Recommandez-en l’utilisation progressive à tous vos clients  pour qu’ à l’horizon 2030, nous parlions d’un Congo propre, sans substances appauvrissant la couche d’ozone ni substance réchauffant le climat », a-t-elle fait savoir.

Elle a déploré la non-participation de certaines sociétés qui sont restées indifférentes et hostiles aux équipes commises à la réalisation de l’enquête de consommation des SAO qui permettra d’élaborer la stratégie de réduction et l’élimination définitive desdits gaz à l’horizon 2030 « J’en appelle à la conscience des responsables des sociétés afin de coopérer pleinement avec le Ministère. Les fiches y relatives qui leurs ont été déposées, ne sont jamais retournées au Bureau Ozone Congo », a signifié la ministre.

L’un des participants, Titien Mbemba s’est dit satisfait de la formation reçue « Nous avons acquis beaucoup de compétences afin de travailler d’une manière professionnelle en protégeant l’environnement. Nous utiliserons les machines de récupération et des pompes de récupération, afin d’éradiquer tous les polluants », a-t-il indiqué.

« Avec cette formation, nous avons la possibilité de reconvertir les airs 22 en air 290. Les techniques apprises nous permettent de faire cette transmutation avec les méthodes les plus simples.  Les anciens climatiseurs fonctionnent avec les airs 22 qui sont néfastes à la couche d’ozone et les nouveaux fonctionnent avec les airs 290 », a souligné Mamadou Koné, frigoriste, l’un des participants.

Rosalie Bindika et Grace Merveille Ngapia(stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Photo : la ministre posant avec les participants Photo : la ministre Arlette Soudan Nonault remettant les échantillons des climatiseurs écologiques aux différents représentants des sociétés

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