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Traditions …

Mardi 30 Juillet 2013 - 11:05

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À Djambala, le 15 août prochain, la République du Congo, notre République, fêtera son cinquante-troisième anniversaire. Une belle occasion d’affirmer son unité retrouvée et sa volonté de progresser sur la voie du développement durable. Une belle occasion aussi de plonger à nouveau dans l’Histoire de notre pays puisque les plus hautes autorités du Royaume Téké seront présentes dans la capitale des Plateaux.

Certes, les temps modernes ont substitué aux royaumes et aux chefferies d’antan un mode de gouvernance fondé sur le libre choix de leurs dirigeants par les citoyens et les citoyennes. Mais rien ne serait plus grave à nos yeux, dans le contexte démocratique où nous vivons désormais, que d’oublier le passé car c’est lui qui nous a engendrés, lui qui a forgé l’identité de notre Nation, lui qui a fondé les traditions bien vivantes dont nous demeurons imprégnés même si beaucoup d’entre nous n’en ont pas conscience.

L’une des qualités du régime qui nous gouverne aujourd’hui est d’avoir respecté les us et coutumes des entités qui structuraient jadis et depuis des millénaires l’espace géographique qui est le nôtre aujourd’hui. Marquant de mille et une façons le respect qu’ils portent à cette très longue et très riche histoire, nos dirigeants, au plus haut niveau de l’édifice républicain, ont su préserver ce que les temps anciens avaient édifié. Et même s’il reste beaucoup à faire pour conserver ou restaurer les vestiges de la grandeur passée des royaumes d’antan l’engagement pris est à l’évidence irréversible.

Comme bien d’autres peuples en Afrique centrale, les Tékés ont su concilier modernisme et traditions. Tout en s’insérant résolument dans le monde moderne et en jouant sans restriction le jeu de la démocratie, ils ont préservé l’édifice complexe que leurs ancêtres avaient construit au long des siècles. Si bien qu’aujourd’hui encore leurs croyances, leurs danses, leurs cérémonies, leurs chants, leurs arts, leurs traditions demeurent bien vivants et se perpétuent de génération en génération sans que le temps en altère le contenu.

Est-il absurde ou déplacé d’imaginer qu’un hommage particulier soit rendu, ce 15 août 2013, à Djambala, à un passé aussi solidement ancré dans le présent?   

Les Dépêches de Brazzaville

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