Transport fluvial : la modernisation du Port autonome de Brazzaville demeure un défi

Lundi 27 Avril 2015 - 20:15

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Afin de permettre au port autonome de Brazzaville de jouer son rôle de maillon de la chaîne de transport en Afrique centrale, plusieurs travaux sont  en cours d’exécution. Il s’agit de sa réhabilitation  et de celle de certains ports secondaires comme Ouesso, Mossaka, Impfondo, etc.. Celui de Yoro est en construction.

Le sujet a été à l’ordre du jour du conseil d’administration de cette structure, tenu le 24 avril à Brazzaville. Un autre souhait exprimé par les administrateurs concernait la mise en place d’une commission mixte et restreinte pour harmoniser les dispositions du règlement d’exploitation dudit port autonome avec les stipulations de la convention de concession.

En outre, s’agissant du programme d’activités de l’année en cours, le principe de travail  est fondé sur la gestion axée sur les résultats. Pour ce faire, grâce à l’augmentation substantielle des dotations aux investissements, 60% seront alloués aux projets de développement du patrimoine immobilier devant accompagner l’action de l’Etat.

Par ailleurs, en vue de mettre en application la convention collective dès janvier 2016, les responsables du port ont signé un protocole d’accord avec les partenaires sociaux. Notons que les procédures légales concernant les dossiers des occupants du domaine du port devront être achevées courant cette année. « Vous aviez les outils et les éléments de travail donnés par les administrateurs. Nous attendons de vous des efforts permettant de relever les grands défis de réhabilitation et de l’ensemble des activités  du port», a indiqué le président du conseil d’administration du port, Jean Louis Osso.

Rappelons que le port autonome de Brazzaville est actuellement caractérisé par des perturbations causées notamment par l’opération « Mbata ya ba kolo » entrainant des conséquences néfastes sur le trafic, d’où la chute du chiffre d’affaires. À ce désarroi s’ajoutent, la fièvre hémorragique Ebola en RDC ayant contraint le gouvernement congolais à sécuriser ses frontières et la crise centrafricaine.

Lopelle Mboussa Gassia