Transport : le gouvernement précise le statut de la STPU

Jeudi 1 Août 2019 - 14:45

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Interpellé par la chambre haute du parlement, le 30 juillet dernier, à l’occasion des questions orales avec débat au gouvernement sur le statut juridique de la Société des transports publics urbains (STPU), le ministre d’Etat, ministre de l’Economie, de l’industrie et du portefeuille public a fait savoir que celle-ci est une société anonyme.

« La STPU est une société anonyme, autrement dit, une société commerciale », a-t-il dit, avant d’édifier l'opinion sur les parts revenant aux trois actionnaires qui interviennent dans le capital de la société notamment l’Etat, représenté par le ministère en charge du portefeuille public. « L’Etat détient 60% des parts du capital », a-t-il ajouté.

Le deuxième actionnaire est la mairie de Brazzaville qui détient 20% du capital et enfin, celle de Pointe-Noire, avec aussi 20% des parts de ce même capital.

« La STPU n’est donc pas un établissement public dans lequel l’Etat détient 100% du capital », a précisé le ministre Gilbert Ondongo.

Sur le deuxième volet de la même question portant sur les précautions prises par le gouvernement pour assurer la pérennité des activités de cette société, il a signifié que l’Etat, en sa qualité double d’actionnaire majoritaire et principal, met tout en œuvre pour rationaliser la gestion de la société.

L'Etat veille à ce que la STPU ait une gestion efficace et bénéfique sur tous les plans, surtout dans les domaines de la qualité du service public rendu et des résultats d’exploitation. Il fait aussi de sorte que les parts des marchés de la STPU grandissent jour après jour ; les ressources d’exploitation demeurent supérieures aux charges d’exploitation. La gestion et la qualité du service  devraient demeurer conformes aux normes communément admises en la matière.

« Bien entendu, ce n’est pas à l’Etat de gérer les autobus.  Lorsque les indicateurs de gestion vont établir que la société a échappé aux risques de faillite, l’Etat devrait se désengager et céder ses parts aux autres actionnaires ou à d’autres actionnaires et des instructions allant dans ce sens ont été données par le chef de l’exécutif », a conclu le ministre de l'Economie.

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Gilbert Ondongo

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