Transport maritime : les ports des pays d’Afrique de l’ouest et du centre face aux défis de la compétitivité

Dans ces pays, près de 95% du commerce extérieur s’effectuent par voie maritime. D’où, il paraît important de renforcer l’attractivité des ports pour faciliter les échanges commerciaux régionaux et internationaux.

Les assises de la capitale sénégalaise concernent notamment le 38^ème conseil de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’ouest et du centre (AGPAOC) et la 11^ème conférence de l’Association panafricaine de coopération portuaire (APCP).

« La démarche qualité dans les ports africains vers la certification ISO : Défis et perspectives », tel est la thématique autour de laquelle se focalisent les échanges qui devront déboucher sur l’élection du nouveau secrétaire général de l’AGPAOC.

Les participants procéderont également à l’adoption d’une position commune sur les questions d’actualité comme la tarification, la facilitation du commerce international, la certification ISO dans les ports africains, l’importance des guichets uniques en tant qu’instrument d’accélération de qualité logistique africaine, l’échange d’expériences des autorités portuaires et des gestionnaires des terminaux.

Le directeur général du port autonome de Pointe-Noire (PAPN), Séraphin Bhalat, qui représente le Congo à ces rencontres, épiloguera sur l’expérience et la pratique de cette plateforme figurant parmi les ports les plus importants en eau profonde dans le Golfe de Guinée. 

Le PAPN a connu une montée en puissance, ces dernières années, en raison des investissements consentis dans le cadre d’un programme d’investissements prioritaires. L’aménagement des quais et du terminal à conteneurs, le dragage du port, l’installation des portiques font partie des actions réalisées. Les cadences du port se sont améliorées, confortant ainsi sa vocation de plateforme de transbordement.  

Pour le directeur général du port autonome de Dakar, Cheikh Kanté, les gestionnaires des ports africains devraient faire montre d’une certaine solidarité. « Au lieu d’être concurrents, nos ports doivent être plutôt complémentaires », a-t-il déclaré.

Le ministre sénégalais de la Pêche et de l’économie maritime, Oumar Gueye, a, quant à lui, souhaité que ces réunions aboutissent à des mesures qui révolutionneront l’industrie maritime en Afrique de l’ouest et du centre. « Nos Etats ont pris conscience du rôle des ports », a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de la mobilisation des investissements publics et privés.