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Vendredi 11 Septembre 2020 - 13:29

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Ce que démontre de façon indiscutable la double crise sanitaire et économique qui nous frappe depuis des mois – bien malgré nous, soit dit en passant, car nous ne sommes en rien responsables de la pandémie du coronavirus et de la chute brutale des cours de l’ « or noir » sur le marché mondial –, ce qu’elle démontre donc c’est bien que la volonté de doter notre pays de grandes infrastructures sur toute  l’étendue de son vaste territoire a permis d’éviter un effondrement général de l’économie nationale dont les conséquences auraient été dramatiques. Et que, par conséquent, même si les finances publiques sont durement impactées par la double crise présente, il importe au plus haut point de poursuivre, voire même d’amplifier, le programme des grands travaux qui a été engagé chez nous dès le début de ce nouveau millénaire.

 

Si nous écrivons sans l’ombre d’un doute ce qui précède c’est parce que, ici et là, des voix se font entendre qui critiquent l’ampleur des travaux ainsi accomplis tout au long des deux dernières décennies et qui soutiennent que l’argent public devrait maintenant se concentrer sur l’éducation, la santé, le développement économique. Un raisonnement juste puisque ce sont effectivement la formation des nouvelles générations, la protection de la population contre les endémies, la mise en valeur du territoire, la production et le commerce qui permettront à notre pays de progresser, mais un raisonnement qui ne doit en aucun cas se traduire par une réduction de l’effort consenti par l’Etat pour le doter des grandes infrastructures routières, ferroviaires, aériennes, maritimes, fluviales qui lui font encore défaut.

 

Très symbolique du rôle croissant que ces infrastructures sont et seront appelées à jouer dans le développement de notre pays est la construction du pont dit « route- rail » qui reliera demain Brazzaville et Kinshasa. Un ouvrage impressionnant,  élevé au-dessus du deuxième plus grand fleuve de la planète, qui fera en quelques années de ces deux capitales l’un des marchés les plus actifs, les plus riches, les plus diversifiés, les plus attirants, pour ne pas dire les plus attrayants du continent africain.

 

Poursuivre sans relâche le travail entrepris il y a vingt ans afin de doter le Congo de ces grandes infrastructures n’est pas autre chose qu’asseoir notre avenir sur les bases les plus solides. Soyons-en plus que jamais convaincus !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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