Tueries à Beni : les Fardc prêtes à sévir

La persistance de l’insécurité à l‘est du pays, précisément dans les territoires de Beni et Butembo au Nord-Kivu, préoccupe au plus haut point le chef de l’État, qui a convoqué d’urgence, le vendredi 9 août à la Cité de l’Union africaine, en sa qualité de commandant suprême des Fardc, une réunion du haut commandement militaire élargie. Ces échanges ont permis à Félix Tshisekedi d’avoir tous les renseignements nécessaires en rapport avec la situation préoccupante à Beni, au Nord-Kivu, ainsi que l’insécurité créée par les agressions avec armes blanches dans quelques provinces.

L’occasion était belle pour les participants d’analyser froidement les contours de la question en vue de dégager quelques postes de résolution en termes de stratégie militaire. D’emblée, à en croire le compte-rendu ayant sanctionné cette rencontre, le Chef de l‘Etat qui a jugé la situation qui prévaut à Beni d’inadmissible, a donné des instructions claires au chef d’état-major général des Fardc pour y mettre fin. Pour sa part, le chef d’état-major des Fardc a livré, à l’intention des participants, quelques actions d’envergure à mener sur le terrain des opérations pour enrayer les incursions armées des rebelles ougandais de l’ADF. « Pour y arriver, le chef d’état-major général des Fardc a présenté une série de stratégies en vue de mettre fin à cette réalité récurrente. Ceci étant, le gouvernement est appelé à donner des moyens nécessaires pour l’aboutissement heureux de ces stratégies », a rapporté, à ce sujet, la presse présidentielle.  

Concernant la situation sécuritaire à Kinshasa, Kongo central, Kasaï, Kasaï central, Kasaï oriental, où des tueries avec armes blanches sont observées, des décisions ont été prises pour que la police puisse avoir des moyens conséquents pour éradiquer ce phénomène.                 

Ont également pris part à cette réunion, outre le chef d’état-major des Fardc, le ministre intérimaire de la Défense nationale, Michel Bongongo; du Budget, Pierre Kangudia; des Finances, Henri Yav Muland; l'administrateur de l'Agence Nationale des Renseignements; le directeur général de la Direction générale de migration; le conseiller privé du chef de l'État ainsi que le chef de la maison civile du président de la République, le général major Yav.