Tunis : réunion sur le financement innovant des infrastructures le 19 juillet

Jeudi 18 Juillet 2013 - 5:30

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L’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) réuniront le 19 juillet, à Tunis (Tunis), une table ronde de haut niveau dédiée au financement des infrastructures. Cette rencontre se tiendra en présence de la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, du secrétaire exécutif de la CEA , Carlos Lopes, et du président de la BAD, Donald Kaberuka

Il s’agira de rechercher des voies et moyens permettant des financements innovants en vue de soutenir le développement du continent, conformément à la vision des leaders africains de « transformer le continent sur les cinquante prochaines années », indique un document de la BAD. La rencontre de Tunis vise à renforcer la collaboration « entre la BAD et la CEA, d’une part, les institutions de financement du développement, d’autre part », précise le texte.

L’Afrique évalue à 68 milliards de dollars les besoins financiers pour la modernisation des infrastructures. Pour y parvenir, le président de la BAD, Donald Kaberuka, a lancé en mai dernier « le Fonds Afrique 50 », dont l’objectif est de résorber le déficit de financements. Une unanimité semble désormais s’établir sur le continent selon laquelle l’Afrique doit profiter de ses propres réservoirs de capitaux pour financer son développement.

La BAD s’est engagée à jouer un rôle de premier plan pour mobiliser des ressources à travers son « Fonds Afrique 50 ». Ce cadre coordonné constituerait l’un des moyens permettant à des financements innovants d’apporter une solution aux défis du continent en utilisant ses ressources propres.

Les récentes découvertes de pétrole et de gaz ainsi que de nouveaux gisements de minerais dans un certain nombre de pays africains fournissent une source viable de financement pour le développement des infrastructures de l’Afrique, en grande partie à partir de ses ressources endogènes, explique la BAD. La banque souligne que si les ressources qui découlent sont bien gérées et bien utilisées, elles pourraient être investies dans les infrastructures essentielles pour la transformation du continent et ainsi contribuer directement à la vision de l’UA de 2063 d’une « Afrique intégrée, prospère et paisible conduite par ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans l’arène mondiale ».

Noël Ndong