Udesc : la formation politique condamne les violences survenues à Kinshasa

Samedi 24 Septembre 2016 - 17:00

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Les événements malheureux des 19 et 20 septembre à Kinshasa suscitent encore des réactions diverses. L'Union pour le développement social et communautaire (Udesc) n'est pas en reste, et donne aussi de la voix pour dénoncer les tueries et autres casses perpetrées au cours de ces manifestations.

L’Udesc déplore les violences qui ont secoué Kinshasa les 19 et 20 septembre. Les sources officielles ont fait état de trente-sept morts, et plus de 100 morts selon le Rassemblement, plate-forme de l’opposition, initiateur des manifestations violemment réprimées par les forces de l’ordre. Présentant ses condoléances aux familles éplorées, le parti d’Isaac Muamba Kalonji dénonce avec véhémence ces tueries et casses perpétrées dans la capitale de la RDC lors de cette manifestation organisée contre la non-convocation du corps électoral pour les élections législatives et présidentielle constitutionnellement prévues pour le 28 novembre 2016.

L’Udesc réitère son soutien à la tenue d’un dialogue inclusif sous l’égide des Nations unies, idée soutenue quelques mois auparavant par le parti à l’issue de la dernière réunion extraordinaire de son bureau politique, réunion convoquée par le président Isaac Muamba Kalonji. Pour ce parti politique « centriste », le dialogue inclusif est incontournable afin d’établir un calendrier électoral consensuel, garantir la paix déjà fragile, la démocratie et la sécurité dans le pays.

Le leader du parti, Isaac Muamba Kalonji, a eu à lancer un message au chef de l’État qui est le garant du bon fonctionnement des institutions de la république ; le message a été celui «de poser des gestes clairs et concrets pour décrisper le climat politique assez tendu, et se prononcer devant la nation sur le fait qu’il n'exercera pas le pouvoir au-delà du mandat constitutionnel». La libération récente de certains prisonniers politiques et d’opinion, des activistes des droits de l’Homme, et l’ouverture des médias proches de l’opposition ont été visiblement faites dans le cadre de la décrispation politique. Une déclaration publique du président Joseph Kabila de ne plus exercer son pouvoir au-delà du mandat constitutionnel serait un geste ultime pour ramener la quiétude dans l’univers politique congolais, soutient mordicus le président de l’Udesc.

Isaac Muamba Kalonji, qui continue son séjour au Mexique, indique que le parti reste prêt à collaborer avec tout regroupement politique épris de la volonté ferme de développer la RDC sur la base de la justice sociale et le respect strict des lois du pays, en faveur du bien-être de tous les Congolais à partir de leurs communautés de base. Dans son agenda, le leader de l’Udesc prévoit des visites en Russie, dans le Maghreb et au Vatican après avoir pris langue avec le secteur politique, économique et financier au Mexique et aux États-Unis d’Amérique.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Isaac Mwamba Kalonji président de l'Udesc

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