UDR-Mwinda : « Les membres qui adhèrent ont la liberté de quitter le parti », rappelle Guy Romain Kinfouissia

Lundi 18 Novembre 2013 - 18:34

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Le président de la fédération de Brazzaville, Bonaventure Matingou, ayant démissionné le 28 octobre dernier, l’Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda) s’est réunie en assemblée générale extraordinaire, le 16 novembre, pour restructurer le bureau fédéral

« Une dizaine de nos camarades nous ont quittés avec l’intention manifeste de nuire et d’éteindre la lampe de l’UDR-Mwinda pour un petit intérêt égoïste. Lors du congrès national, nous étions tous unis pour le combat du parti. Hélas, ces camarades se sont destitués en manquant de patience pour lutter avec nous en vue de changer les choses en 2016. Ils ont préféré créer leur parti. Une dizaine de démissionnaires ne saurait déstabiliser le parti. Certains d’entre eux nous accusent d’avoir éteint la lampe de ya Milos. Cette expérience devrait nous pousser à davantage de travail, d’actions. La fédération de Brazzaville doit demeurer malgré les secousses », a déclaré le président par intérim de la fédération UDR-Mwinda de Brazzaville, Sylvain Goma.

Après vingt et un an d’existence, le parti n’est pas en crise, affirme Guy-Romain Kinfouissia, car, dit-il, les membres qui adhèrent ont la liberté de quitter le navire et il n’y a pas de crise lorsque sur 168 membres du conseil national, moins de vingt quittent le parti. Pour rendre plus dynamique et stable cette formation politique, une campagne d'adhésion a été lancée.

Sur le thème « ensemble, bâtissons un parti moderne sur le socle de la pensée politique du président André Nsatouabantou Milongo », thème du premier congrès national de cette formation politique, cette assemblée générale a permis au président du parti de faire son historique en rappelant ses idéaux.

En prônant un dialogue national, la convocation des états généraux de la nation est pour l’UDR-Mwinda l’unique solution de lutte contre les crises qui plombent le Congo. « Ces crises ont pour nom les parodies d’élections, de procès, les velléités de révision constitutionnelle, les exactions d’une justice congolaise injuste et aux ordres, les entraves du pouvoir au fonctionnement régulier des partis politiques et à la tenue de leurs activités, la crise illustrée par le refus du pouvoir de s’ouvrir à un dialogue politique réel avec les autres forces vives de la nation. Notre prise de position ne saurait être la politique de la chaise vide mais un refus d’avaliser la malice politique et le manque d’équité qui caractérise le processus électoral », a indiqué le président du parti.

L’UDR-Mwinda a, à cet effet, invité les cadres et militants à soutenir cette action et a être vigilants, avant de demander à la communauté internationale de redoubler d’exigences en matière de gouvernance et de démocratie.

Josiane Mambou Loukoula