Unafec : la formation politique propose la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle de 2016

Lundi 5 Octobre 2015 - 18:00

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Gabriel Kyungu, l’un des leaders du G7 récemment exclu de la majorité, annonce par ailleurs une grande marche le 10 octobre à Lubumbashi.

Alors que Moïse Katumbi continue d’entretenir le flou sur sa candidature à la présidentielle de 2016 préférant prendre un temps de réflexion avant de se prononcer, le président de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le voit déjà dans la peau d’un présidentiable. Il vient, en effet, de prendre de vitesse l’ex-gouverneur du Katanga en se déclarant favorable à sa candidature à la présidence de la République. L’ancien président de l’Assemblée provinciale du Katanga estime que Moise Katumbi a bien l’étoffe d’un candidat président  et justifie de tous les atouts pour se hisser au sommet de l’État. « Si Moïse Katumbi cherche à loger sa candidature, l'Unafec est là », a-t-il déclaré ce week-end à la radio onusienne captée à Kinshasa.

Et Gabriel Kyungu wa Kumwanza d’indiquer que cette proposition de candidature sera soumise à l’appréciation des membres du G7 lors de la prochaine assemblée générale des leaders de cette plate-forme politique qui pourront l’entériner. Le leader de l’Unafec fait sa proposition au moment où Moïse Katumbi entend fédérer toutes les forces sociales et politiques autour d’un front républicain constitué de toutes les forces vives opposées au glissement, à la révision ou au changement de la Constitution.   

« Le G7 apportera son soutien à tout candidat, qui soutiendra dans son projet de société, la réunification des vingt-six anciennes provinces démembrées récemment en RDC », a souligné Gabriel Kyungu qui annonce, en même temps, l’organisation d’ici le 10 octobre d’une grande marche à Lubumbashi pour, dit-il, dénoncer les manœuvres visant le glissement du mandat présidentiel. « Nous devons prouver à la face du monde que le G7 est la solution du moment pour sauver la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué.

Ce leader katangais, un des membres du G7 récemment exclu de la majorité au pouvoir, défie les forces de police qui, éventuellement, pourront se dresser sur sa route en cas d’interdiction de cette manifestation. « Nous sommes dans un État de droit et je ne peux pas accepter d’être intimidé simplement parce que je prêche le respect de la Constitution », a-t-il déclaré.

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Gabriel Kyungu wa Kumwanza

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