Union africaine des aveugles : Thèrese Ntoyo Kamango élue au niveau de l’Afrique centrale

Lundi 6 Janvier 2020 - 17:30

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La représentante de la sous-région de l’Union africaine des aveugles (UAFA), Thèrese Ntoyo Kamango, envisage se rendre dans les pays où les associations des aveugles et malvoyants ne participent plus aux différentes réunions de la sous-région en vue de redynamiser ces associations. 

Thèrese Ntoyo Kamango a manifesté son ambition le 4 janvier, lors de la célébration de la deuxième journée mondiale du braille sur le thème « Louis Braille, l’homme et son œuvre » à Brazzaville.  

La cérémonie a été couplée de la restitution du forum et de l’assemblée générale de l’Union africaine des aveugles organisée du 7 au 11 octobre dernier à Addis-Abeba en Ethiopie au cours de laquelle les assises ont permis son élection à ce poste. « Nous devons aller dans les pays comme le Gabon où les aveugles sont abandonnés et ne participent plus aux réunions depuis la mort de la première dame de ce pays qui les soutenait et dans d’autres pays pour le problème de leadership », a promis Thèrese Ntoyo Kamango.   

Elle poursuit dans sa communication que les missions qui lui ont été confiées sont notamment de rentrer en contact avec les ambassadeurs de la sous-région pour aider l’UAFA, de réorganiser ou redynamiser les organisations nationales de cette région ainsi que d’inciter les ministères en charge de cette catégorie de personnes vulnérables à payer leurs cotisations statutaires des Organisations des aveugles : l’Union africaine des aveugles, l’Union francophone des aveugles et l’Union mondiale des aveugles.

Parmi les missions, figure, également celle d’inciter les Etats à ratifier le traité de Marrakech. Le traité donne la libre circulation des livres des personnes en situation de handicap visuel. Il permet également aux aveugles d’avoir les livres en version braille et en version électronique.

La représentante de l’UAFA a, par ailleurs, regretté la faible participation des pays de la sous-région à ce forum dont la plupart des pays connaissent le problème de leadership.

L’Union africaine des aveugles est une union continentale des organisations pour les personnes aveugles et malvoyants en Afrique. Elle est l’union régionale d’Afrique dans le cadre de l’Union mondiale des aveugles (UMA).

Elle travaille vers les établissements et le maintien des relations officielles avec l’Union africaine et autres organisations dont les objectifs sont similaires, capables d’apporter une aide significative.

Les objectifs sont notamment de protéger et promouvoir les droits humains, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des personnes aveugles et déficients visuelles ; de permettre à cette catégorie de personnes vulnérables d’exprimer ensemble leurs opinions et aspirations, conformément aux décisions adoptées démocratiquement.

Elle a le pouvoir de vulgariser l’information et d’échanger les expériences entre les organisations dont les activités sont conformes aux objectifs de l’union, de faire la promotion et la coordination des recherches et études dans le domaine de la cécité y compris la prévention, etc.  

L’école inclusive ne doit plus être gérée par le ministère des Affaires sociales seul. Ces écoles spécialisées éprouvent d’énormes difficultés parce que les ministères de l’Enseignement se sont retirés, explique le secrétaire exécutif permanent du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, Jean De Dieu Goma.  

Le président de l’Union nationale des aveugles et malvoyants du Congo (Unamac), Cyr Claudier Kokolo a souligné les communications sur l’école inclusive, l’accessibilité, le traité de Marrakech et les différents membres élus à la tête de l’organe comme un appel à l’implication de tous dans la recherche des solutions aux problèmes qui touchent les personnes en situation de handicap.

Il a, par ailleurs, fait l’historique de la journée mondiale du braille célébrée le 4 janvier, de chaque année. Cette date est le jour de naissance de Louis Braille, l’inventeur de l’écriture braille utilisée par les aveugles, a-t-il dit.

Le délégué du directeur général des Affaires sociales, Guy Landry Dianditoukoulou, a rappelé la problématique de l’inclusion d’utilité à tous les niveaux décisionnels. « Les aveugles et malvoyants ne doivent plus être mis de côté. Ils doivent participer à toutes les sphères de la vie car ils ont des compétences à base de l’écriture braille », a-t-il déclaré.     

  

 

    

Lydie Gisèle Oko

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