Union africaine : Les ministres se penchent sur la situation sociale des jeunes

Mercredi 17 Juillet 2013 - 10:15

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Le poids des jeunes dans la population africaine (70%) et la menace qu'ils peuvent constituer pour le développement du continent faute d'encadrement sonnent comme une alerte pour les gouvernants. Le bureau de la quatrième Conférence des ministres de l’Union africaine (UA) en charge du développement de la jeunesse (COMY-IV), qui s'est réuni le week-end dernier à Brazzaville, a réfléchi sur les moyens de sortir cette couche de la société de la situation de misère et d’errement dans laquelle elle se trouve

 Cette rencontre internationale a été l’occasion pour les experts venus des pays membres de la COMY-IV d’examiner plusieurs sujets liées au développement de la jeunesse. Comme stratégies pour permettre l'épanouissement social et économique des jeunes, il est envisagé : la mise en place d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat juvénile; l’identification des métiers émergents ; le renforcement des capacités managériales de l’Union panafricaine de la jeunesse ( UPJ) ; le financement des organisations et mouvements de jeunes, l’adoption d’un programme encourageant les jeunes à intégrer les instances de prise de décisions afin qu’ils soient associés à l’élaboration des stratégies et politiques les concernant, à savoir : la formation, l’éducation et la lutte contre le chômage.

« Ces problématiques sont en réalité des grands enjeux et défis à relever par les États signataires de la Charte africaine de la jeunesse. Ils ont intérêt à fixer des objectifs conformes à ce code et à mettre en place des mécanismes d’obligation de résultat », a souligné le vice-président de l’UPJ, Andy Roland Nziengui-Nziengui. Insistant sur l’ampleur des défis que représente la jeunesse africaine ainsi que sur l’intérêt d’initier des stratégies capables de faire face à leurs problèmes, le président de la COMY-IV, Anatole Collinet Makosso a invité la jeunesse à faire preuve d’esprit de créativité. Car, pour lui, il est temps qu’elle se rende compte de la condition de précarité dans laquelle elle se trouve.

« La présente rencontre se tient à un moment où l’humanité entière ne cache plus ses vives inquiétudes au sujet d’une population juvénile de plus en plus nombreuse (70%), ambitieuse, impatiente et exigeante. C’est ici l’occasion de souligner aussi avec force l’importance du rôle qui est dévolu aux jeunes et du travail qu’ils ont à réaliser en vue d’être de véritables acteurs de la paix et du développement », a ajouté le président de la COMY.

Pour le ministre d’État, également directeur de cabinet du président de la République, Firmin Ayessa, cette quatrième session a permis aux participants de dresser l’état des lieux de l’évolution des dossiers initiés en faveur de la jeunesse en proie à de nombreuses difficultés. « Parler de la jeunesse africaine, c’est reconnaître qu’elle est la principale ressource et le facteur-clé pour le développement de nos pays. Elle constitue notre espoir. Ainsi, toute société qui marginalise la jeunesse est une société condamnée », a-t-il reconnu.

Au terme des travaux, les participants ont émis plusieurs recommandations : l’évaluation de l’UPJ en vue de sa restructuration ; la création d’un observatoire et d’un index d’évaluation régulière de l’état de la jeunesse au plan national et continental ; la création d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat juvénile ; l’organisation d’un forum de la jeunesse africaine intitulé « Explode Africa », en marge du dixième conclave Inde-Afrique qui aura lieu en mars 2014 ; et la célébration de façon tournante du cinquantième anniversaire de l’UA au niveau des États.   

Cette rencontre internationale a été une occasion pour les experts, venus des pays membres de la COMY-IV d’examiner plusieurs questions liées au développement de la jeunesse. Comme stratégies pour permettre l'épanouissement social et économique des jeunes, il est envisagé : la mise en place d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat juvénile, l’identification des métiers émergents, le renforcement des capacités managériales de l’Union panafricaine de la jeunesse ( UPJ), le financement des organisations et mouvements de jeunes, l’adoption d’un programme encourageant les jeunes à intégrer les instances de prise de décisions afin qu’ils soient associés à l’élaboration des stratégies et politiques les concernant à savoir : la formation, l’éducation et la lutte contre le chômage.

« Ces problématiques sont en réalité des grands enjeux et défis à relever par les Etats signataires de la charte africaine de la jeunesse. Ils ont intérêt à fixer les objectifs conformes à ce code et à mettre en place des mécanismes d’obligation de résultats », a souligné le vice président de l’UPJ, Andy Roland Nziengui-Nziengui. Insistant sur l’ampleur des défis que représente la jeunesse africaine ainsi que sur l’intérêt d’initier des stratégies capables de faire face à leurs problèmes, le président de la COMY-IV, Anatole Collinet Makosso a invité la jeunesse à faire preuve d’esprit de créativité. Car, pour lui, il est temps qu’elle se rende compte de la condition de précarité dans laquelle elle se trouve.

« La présente rencontre se tient à un moment où l’humanité entière ne cache plus ses vives inquiétudes au sujet d’une population juvénile de plus en plus nombreuse (70%), ambitieuse, impatiente et exigeante. C’est ici l’occasion de souligner aussi avec force l’importance du rôle qui est dévolu aux jeunes et du travail qu’ils ont à réaliser en vue d’être de véritables acteurs de la paix et du développement », a ajouté le président de la COMY. Pour le ministre d’Etat, également directeur de cabinet du président de la République, Firmin Ayessa, cette 4ème session a permis aux participants de dresser l’état des lieux de l’évolution des dossiers initiés en faveur de cette couche en proie à beaucoup de difficultés. « Parler de la jeunesse africaine c’est reconnaître qu’elle est la principale ressource et facteur clé pour le développement de nos pays. Elle constitue notre espoir. Ainsi, toute société qui marginalise la jeunesse est une société condamnée », a-t-il reconnu.

Au terme des travaux, les participants ont émis plusieurs recommandations : l’évaluation de l’UPJ en vue de sa restructuration, la création d’un observatoire et d’un indexe d’évaluation régulière de l’état de la jeunesse au plan national et continental, la création d’un fonds d’appui à l’entrepreneuriat juvénile, l’organisation d’un forum de la jeunesse africaine intitulé « Explode Afrique », en marge du 10ème conclave Inde-Afrique qui aura lieu en mars 2014 et la célébration de façon tournante du 50ème anniversaire de l’UA au niveau des Etats.

Rock Ngassakys

Légendes et crédits photo : 

Le présidium lors des travaux au Palais des congrès de Brazzaville