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Lundi 10 Août 2020 - 18:38

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Que les choses soient claires pour tout le monde dans le moment très particulier que nous vivons et alors que la commémoration des soixante ans de notre indépendance approche à grands pas : c’est toujours dans les temps de crise que se prennent les bonnes décisions. A la condition, bien évidemment, que la passion ou l’ambition politique ne l’emportent pas sur la quête des solutions dont dépendra au final la résolution des problèmes auxquels nous sommes confrontés bien malgré nous depuis des mois.

 

Ce que chaque citoyen attend aujourd’hui ce ne sont pas des discours, aussi nobles soient-ils, mais des idées, des propositions concrètes, précises sur les actes à accomplir pour franchir les deux obstacles qui se sont élevés sur notre route ces derniers mois : d’abord le surendettement national provoqué par l’effondrement brutal des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux, ensuite la double crise sanitaire et économique que la pandémie de Covid-19 a suscitée chez nous comme partout ailleurs dans le monde.

 

Il revient à la classe politique dans son ensemble, majorité et opposition comprises, de débattre calmement, sereinement, mais aussi avec clarté sur la stratégie que le Congo, notre Congo, doit mettre en œuvre afin de repartir du bon pied sur la voie de l’émergence dont dépend notre avenir. Peu importe qu’elle le fasse dans le cadre d’un dialogue national comme le souhaitent certains de ses leaders ou qu’elle mène un tel dialogue dans le cadre des institutions représentatives de la nation que sont les deux chambres du Parlement : l’essentiel est qu’elle démontre aux simples citoyens que nous sommes sa volonté de dépasser les clivages partisans pour accompagner le pouvoir exécutif dans sa quête des bonnes solutions.

 

Pour dire les choses de façon encore plus claire, rien n’est plus important aujourd’hui que de réfléchir ensemble à notre propre destin. Sans pour autant se rallier au camp adverse avec lequel les candidats aux élections à venir devront se mesurer dans les deux années à venir, mais en jouant résolument la carte du débat public que la société civile dans son ensemble attend, espère. S’il est un message qui doit passer alors qu’approche à grands pas le 15 août c’est bien celui-là, n’est-il pas vrai ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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