Université de Kinshasa : Bruno Kapandji a entretenu les étudiants sur le projet Inga 3

Lundi 21 Juillet 2014 - 18:00

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Le ministre des RHE a plaidé pour l’appropriation de ce projet ainsi que la croyance à tous les autres projets conçus pour le développement du pays.

Le ministre des Ressources hydrauliques et électricité (RHE), Bruno Kapandji Kalala, a animé, le 19 juillet, à la faculté de Polytechnique, à l’Université de Kinshasa, un atelier sur  « Le projet de construction de la centrale hydroélectrique d'Inga 3 ». Pour le ministre, ce projet fait partie de grands projets d’infrastructure de la RDC et l’un des projets phares prioritaires de l’Union africaine (UA).

Dans son exposé, le ministre des RHE a noté que le Projet de construction d'Inga 3 se concrétise par la vocation du pays à l’exportation d’énergie; la volonté politique du chef de l’État et l’engagement du gouvernement à résoudre le problème du déficit énergétique et à développer le pays pour son émergence en 2030, en commençant par Inga 3 basse chute.

Bruno Kapandji a également noté des études réalisées et convaincantes démontrant la faisabilité technique, économique, financière, environnementale d'Inga 3, le  faible impact environnemental d'Inga de ce projet comparé à tous les autres de cette envergure sur le plan mondial. Ce qui contredit l’opinion de certaines organisations qui sont, selon lui, mal informées, ainsi que le traité signé avec la République sud-africaine, qui s’engage à acheter 2 500 MW, et la RDC, s’engageant à acheter 2 300 MW sur le total de 4 800 MW d’Inga 3 basse chute.

Résorber le déficit énergétique

Le ministre des RHE a soutenu que le déficit énergétique croissant du pays ne peut être résorbé qu’avec Grand Inga, en commençant par Inga 3 Basse chute. Cependant, pour y arriver, certaines étapes  ont déjà été franchies. Il s’agit, selon Bruno Kapandji, des études de faisabilité réalisées et disponibles, de la mise en place du groupement cabinet conseil stratégique du gouvernement (Orrick-Lazard-Tractebel) ainsi que de l’institution des organes de gestion du projet (Commission interministérielle de développement du site d’Inga, Comité de facilitation des projets de développement du site d’Inga et la Cellule de gestion d’Inga 3). Il y a également la présélection des candidats développeurs potentiels du projet.

Les prochaines étapes prévues de 2014 à 2020 sont notamment  la confirmation de la structuration par le gouvernement, la finalisation et transmission du document de consultation aux candidats développeurs, la mise en place de l’Adepi, le choix du développeur, la finalisation des études complémentaires, la mobilisation des financements, la pose de la première pierre, avant la production du premier mégawatt.

Dans sa conclusion, le ministre Bruno Kapandji a terminé par certaines recommandations dont la croyance aux projets et l’appropriation de ce dernier, la formation des ressources humaines de qualité (ingénieurs toutes spécialités, financiers, juristes, économistes, environnementalistes, sociologues, gestionnaires de projets, etc.), la concrétisation de la capacité du pays à devenir une puissance énergétique et environnementale, exportatrice de l’énergie électrique propre.

Bruno Kapandji a, enfin, noté que les ressources d’Inga subsisteront alors que celles des mines s’épuiseront. Des réponses aux questions des l'auditoire ainsi que l'interaction qui s'est créée a permis à ces étudiants, futurs cadres techniques du pays, de comprendre les contours de ce projet sur lequel le pays compte pour soutenir son émergence.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Bruno Kapandji Kalala