Urbanisme : la réforme du code est en chantier

Samedi 10 Mai 2014 - 16:33

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Le ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’habitat, Claude Alphonse Nsilou, a patronné le 9 mai, à Brazzaville, l’atelier qui, au final, doit permettre la rédaction du nouveau code de l’urbanisme et de l’aménagement

L’atelier a été initié par le ministère à travers le projet Eau, électricité et développement urbain (Peedu) co-financé par le gouvernement et la Banque mondiale. es réformes envisagées sont dictées par l'évolution sociale et démographique. Les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2006 montrent que le taux d’urbanisation au Congo est de 65%.

Le directeur général du développement urbain de l’habitat et de l’architecture, Jean Jacques Youlou, a souligné que l’urbanisation ne peut se réaliser sans les règles d’urbanisme ni sans la volonté des pouvoirs publics d’ordonner des espaces à urbaniser; à réguler et à encadrer dans une agglomération.  Le Congo présente la double originalité d’être l’un des pays le moins densément peuplé et le plus urbanisé de l’Afrique du Sud saharienne.

D’après lui, la réunion a la mission de mettre en en place des instructions et outils juridiques permettant une action cohérente et concertée de régulation et d’encadrement pour le développement urbain durable. La présentation du rapport diagnostic sur la reforme du code de l’urbanisme et de l’aménagement (volet législatif) a été faite par l’un des membres du cabinet de conception G2. Elle a porté sur l’historique et l’évolution de la législation au Congo, allant de la période coloniale à nos jours ; l’analyse des textes d’urbanisme et de l’aménagement ; la pratique actuelle en matière d’urbanisme ; le bilan diagnostic : enjeux et défis.

 L’orateur a souligné qu’en matière de planification urbaine, les outils de planification de Brazzaville posent problème et datent de 1964 et de 1977. Les deux villes, Brazzaville et Pointe-Noire sont en phase de démarrage et connaissent un réseau anarchique.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

les participants de l'atelier (crédit-adiac)