URC : « 2015, année de la structuration »

Lundi 2 Février 2015 - 17:34

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En un an d’existence, l’Union pour la restauration du Congo (URC) est déterminée à s’implanter sur toute l’étendue du territoire national. L’ambition de gonfler ses rangs a également été affichée, le 31 janvier à Brazzaville, par son président, Dominique Basseyla.

2015, année de la structuration profonde sur toute l’étendue du territoire national. L'URC compte actuellement 7509 militants. Au cours des élections locales, elle a présenté 61 listes disséminées dans les douze départements. Dans le souci d’améliorer son identité, en rendant plus visible son action politique, cette nouvelle formation politique  entend poursuivre et intensifier sa campagne d’adhésions.

« Notre action devra également s’orienter vers la poursuite de la tenue des congrès fédéraux et la structuration des organisations des femmes et des jeunes. Nous allons également nous employer à l’amélioration des conditions de travail à la permanence du parti et à l’organisation des universités du parti afin d’harmoniser nos méthodes de travail, d’animation et de gestion du parti », a annoncé Dominique Basseyla.

L’URC dit avoir dépassé tout déterminisme, les clivages ethniques et politiques pour servir l’intérêt général et contribuer à engager la jeune démocratie congolaise dans la voie du dialogue permanent, de la tolérance et de la compréhension mutuelle. Elle invite cependant toute la classe politique à s’asseoir et concevoir un système démocratique adapté à nos réalités sociales. Ainsi, elle réaffirme sa participation au dialogue politique pour traiter selon son président, une question qui ébranle les consciences des Congolais.

« Au moment où l’on assiste à une sorte d’épilepsie constitutionnelle se traduisant par des convulsions de langage. Nous allons bientôt entrer dans une ère des joutes verbales. Vous constaterez que les positions des hommes politiques vont se cristalliser. Le clivage traditionnel majorité/opposition laissera la place à deux blocs, deux courants de diffusion d’idées et de pensées pour s’assurer l’adhésion des Congolais à leur vision politique. Nous ne ferons jamais de l’attentisme ou de la surenchère des éléments intégrés de notre parti. L’état de nos institutions, la situation économique et sociale commandent que les acteurs politiques fassent leur profession de foi en toute conscience et selon leur intime conviction. Ainsi, le Congo fera l’économie d’autres turbulences, d’autres dérives ou d’autres destructions », a déclaré le président de l’URC.

Ce parti dit de l’opposition républicaine réitère, en effet, le souhait que soit mise en place une commission préparatoire qui devrait avoir pour tâche de réaliser l’expertise constitutionnelle, institutionnelle et électorale en vue de la détermination des choix permettant de définir le contenu, l’ordre du jour et le déroulement du dialogue. « C’est à ce prix que le dialogue que nous souhaitons tous bénéfiques pour notre peuple, pourra se dérouler dans la solidarité, la confiance mutuelle, la sérénité et poser les fondations d’un nouvel ordre institutionnel et démocratique. Notre parti devrait prendre part à cette réflexion en faisant partager ses idées, fruit de la clairvoyance de ses dirigeants et du souci de la sauvegarde de la paix et de la tranquillité du peuple », a-t-il conclu.

Josiane Mambou Loukoula