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Mardi 21 Mai 2019 - 21:03

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Que les "fake news", autrement dit les fausses nouvelles, se répandent sur la "toile" alors que se précise la signature de l'accord de long terme avec le Fonds monétaire international n'a rien de surprenant. Conclu au terme de longues tractations sur le montant réel de la dette intérieure et extérieure du Congo, sur sa capacité à rembourser celle-ci dans un délai raisonnable, sur la remise en ordre durable des finances publiques, cet accord provoquera un rebond économique et des progrès sociaux qui ne plaisent évidemment pas à tout le monde. D'où la multiplication des rumeurs, pour ne pas dire des ragots, sur les réseaux sociaux qui marquent la dernière étape du processus.

Au-delà des conséquences très positives que l'adoption de cet accord par le Conseil d'administration du FMI aura pour chacun de nous avec la fin de cette longue marche entamée il y a cinq ans lorsque les cours de l' "or noir" se sont effondrés sur les marchés mondiaux, le gain politique sera considérable pour les autorités qui gouvernent actuellement le pays. À deux ans tout juste de l'échéance majeure que constitue l'élection présidentielle, la signature définitive de cet accord confortera, en effet, la position de la majorité, ce qui, bien évidemment, ne plait pas à celles et ceux qui espéraient jusqu'à présent tirer un grand profit des difficultés auxquelles se trouve confrontée notre nation.

Nous n'entrerons pas ici dans le détail des insinuations, des suppositions, des rumeurs que diffusent en continu de petits groupes parfaitement organisés dans le but, sinon d'empêcher, du moins de ralentir le plus possible l'accord avec le FMI et les institutions financières internationales. Mais nous observons la scène avec suffisamment d'attention pour dire à nos lecteurs que l'Etat met tout en œuvre aujourd'hui pour faire en sorte que ce texte fondamental soit approuvé dans le délai prévu. Soutenu par la communauté internationale dans son ensemble et accompagné par des experts dont la compétence n'est plus à démontrer, le Congo a aujourd'hui toutes les chances d'obtenir ce qu'il demande, c'est-à-dire, l'appui de cette même communauté.

Mais dans le contexte médiatique pour le moins tendu qui marque cette ultime étape, il serait bon que l'Etat s'emploie, avec les puissants moyens qu'il détient, à faire entendre la voix de la vérité. Parole d'observateur !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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