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Verts

Lundi 29 Juin 2020 - 18:48

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Que les « Verts », c’est-à-dire les défenseurs de l’écologie, s’imposent en France, à la faveur des élections locales, comme des acteurs incontournables de la vie politique n’a rien de surprenant. Pour au moins deux raisons : d’abord parce que la protection de la nature, la lutte contre le dérèglement climatique et la montée des océans qui en résulte s’imposent désormais comme des priorités pour les citoyens de gauche, du centre, de droite, bref pour la communauté nationale dans son ensemble toutes tendances politiques confondues ; ensuite parce que l’Etat lui-même se préoccupe au plus haut niveau de traduire en actes concrets ces attentes de la société civile comme en témoigne la réunion de la Convention citoyenne pour le climat hier au Palais de l’Elysée à l’invitation du président Emmanuel Macron.

 

Au-delà du tournant qui s’esquisse en France, ce que l’on doit comprendre, chez nous comme ailleurs, est le fait que le basculement politique généré par le danger extrême que portent en elles les atteintes portées à l’environnement humain s’étendra très vite à l’ensemble de la planète. Certes, avec une force qui dépendra directement de l’engagement plus ou moins démocratique de chaque pays et donc de la possibilité pour les peuples d’exprimer librement leurs craintes comme leurs attentes, mais avec des conséquences globales qui changeront à plus ou moins brève échéance le comportement des Etats et de leurs gouvernants sur les cinq continents.

 

Dès lors que l’écologie deviendra un enjeu politique majeur comme nous en venons d’en avoir la démonstration en France et comme nous en aurons sans doute une nouvelle preuve aux Etats-Unis lors de l’élection présidentielle qui se déroulera au mois de novembre, la protection de la nature qui relevait du rêve deviendra une priorité absolue. Avec toutes les conséquences positives que cela aura, en particulier pour les pays comme le nôtre qui s’efforcent depuis des années de convaincre la communauté mondiale d’agir à leurs côtés pour protéger le second poumon de la planète que constitue le Bassin du Congo.

 

A nous donc de faire valoir de façon encore plus claire, encore plus forte, notre engagement en faveur de l’écologie. Il est clair que les peuples les plus riches de la planète vont maintenant se mobiliser dans ce sens.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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