Vie associative : « Conscience républicaine » édifie les jeunes de Bacongo sur les valeurs citoyennes

Mercredi 8 Février 2017 - 17:00

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Après avoir entretenu les habitants de Poto-Poto, le 14 janvier, l’association « Conscience  républicaine » a été le week-end dernier face  aux habitants de Bacongo. Les responsables de cette dynamique ont saisi cette occasion pour édifier et rafraîchir la mémoire de ceux-ci sur la citoyenneté et les valeurs d' une République.

Cette rencontre citoyenne, qui a réuni plusieurs jeunes de Bacongo, s’est tenue sur le thème : « Le citoyen à la rencontre de la République ». Elle visait à rallumer le flambeau de l’engagement citoyen ainsi que ceux de la justice et la liberté en voie de disparition au Congo.

La causerie-débat qui s’en est suivie a permis au président actif de cette association politique, Yvon Eddy Steeve Mougany, d’éclairer d’abord la lanterne des participants sur les concepts « Citoyenneté » et « République ».

« Notre rassemblement d’aujourd’hui a pour but de rallumer le flambeau de l’engagement citoyen, de justice, de liberté mais aussi d’un rêve toujours vivant. Le thème de notre réunion est : le citoyen à la rencontre de la République. Pour le développer, il convient de redonner aux concepts "citoyenneté" et "République", tout leur sens et toute leur portée », a précisé le président de cette association.

En effet, s’appuyant sur l’écrivain et philosophe Aristote, M. Mougany a défini la  "citoyenneté"  comme étant la capacité que possède un citoyen  pour exercer le droit de vote et de participer à l’exercice de la puissance publique.

Elle est aussi, ajoute-t-il, le fait pour un individu, une famille ou un groupe d’être officiellement reconnu  comme  membre d’une ville ayant un statut de cité ou encore d’un Etat.

Développant le sujet, Yvon Eddy Steeve Mougany a fait savoir que la citoyenneté se définit aussi par ses valeurs dont trois sont les plus capitales et fondamentales.

Il s’agit notamment: de la civilité, entendu comme attitude de respect à l’égard des autres, une tolérance des individus entre eux ; du civisme qui est la capacité d’une personne à respecter et à faire respecter les lois et règlements en vigueur ainsi que la solidarité.

Répondant aux préoccupations des participants, qui ont pris d’assaut la mairie de Bacongo, le conférencier a précisé que la Conscience républicaine a pour mission principale d’éveiller les consciences, mais surtout de rappeler aux citoyens les principes fondamentaux d’une République à savoir: l’unité; le travail; la paix; le bon sens; le "vivre ensemble" et la responsabilité.

Conformément à ses objectifs, Conscience républicaine combat les inégalités sociales, l’impunité, l’incivisme, la discrimination, le favoritisme, le vol, le gain facile et bien d’autres antivaleurs et comportements déviants qui gangrènent le pays, a précisé l' orateur.

« Où va la République quand la société est gangrénée par des inégalités de tout genre, l’incivisme, l’impunité, la discrimination et la ségrégation . Où va la République quand la réussite scolaire et l’avenir professionnel ne dépendent plus du seul mérite, de l’ardeur au travail, mais aussi et surtout de l’ethnie à laquelle l’on est issu ou du nom que l’on porte ? », s’est interrogé le conférencier.

En s’interrogeant ainsi, l’orateur voulait signifier que la société congolaise actuelle s’enfonce de plus en plus dans la médiocrité.

Après Bacongo, les responsables de « Conscience républicaine » mettront le cap très prochainement sur Ouenzé, avant de couvrir toute la ville capitale, et d’envisager la même sensibilisation dans l’hinterland.

Rappelons que l’association Conscience républicaine existe depuis 2015 et est ouverte à toute personne. Elle a pour vice-président Elvis Yhombi et Roland Massembo comme secrétaire général. Cyr Tockobé en est le chargé de l’Organisation et de la mobilisation. Le président de l’Association est élu pour un mandat de deux ans renouvelable.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les responsables du CR lors de la conférence débat à la mairie de Bacongo (Photo adiac)

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