Vie associative : le bilan de la Mugetraf de ces quatre dernières années jugé positif

Le bilan de la Mugetraf de ces quatre dernières années a été jugé largement positif par les délégués départementaux qui avaient fait le déplacement à la capitale. Selon les responsables de la mutuelle, la mission première confiée au comité national de gestion de payer les prestations a été assurée.

« La mission principale qui nous a été confiée était de répondre aux besoins de nos mandants à travers le paiement régulier des prestations. Nous pouvons dire que cette mission a été exécutée. Au lieu de paiement régulier, nous pouvons parler de paiement très assidu des prestations parce qu’en dépit d’autres préoccupations, tous les mois durant notre mandat, notre tableau de programmation a été toujours alimentée », s’est réjoui Jean-Claude Tsockiny.

Pendant cette période, la Mugetraf a accordé de plus de 158 millions FCFA à ses membres. Les charges de fonctionnement ont été estimées à près de 8, 8 millions FCFA. Se félicitant du travail réalisé, le président réélu a aussi souligné les avancées enregistrées, notamment l’acquisition de terrains pour l’édification des sièges de la mutuelle dans tous les départements avec, à l’appui, les plans de construction, ainsi que d’un vaste domaine dans la périphérie du Pool nord pour asseoir les activités agricoles.

Le vice-président de la mutuelle, Germain Mossokango, a, quant à lui, indiqué que la décentralisation de la Mugetraf permettra, par exemple, aux départements de payer directement la retraite et les frais de maladies sur place, au lieu de transmettre les dossiers à Brazzaville. Il a également souligné que le domaine de cinq hectares situé à Manzelé, à vingt-cinq kilomètres d’Ignié, avait permis de récolter environ trois millions FCFA pendant quatre ans.

« Nous n’avons pas encore un moyen de transport pour notre production, donc il y a les aléas liés àla location. Il peut arriver que nous produisions, mais que nous ne puissions pas acheminer rapidement la production vers le lieu de commercialisation. Cela crée parfois des retards, des productions à la maturité dépassée. Donc nous n’avons pas eu un très bon rendement, mais c’est quand même encourageant pour un début », a conclu Germain Mossokango, précisant qu’étaient actuellement produits du gombo, du manioc et du maïs sur deux sites d’exploitation.