Vie associative : le CJN restructure son bureau fédéral de Pointe-Noire

Un bureau   composé de treize membres  a été élu pour représenter la fédération du CJN-Pointe-Noire, suivi d’une commission de contrôle et vérification de cinq membres. Kibamba Makita et Ngatse Atipo, ont été respectivement élu à la tête du bureau fédéral et celui de la commission de contrôle et de vérification du CJN.

S’adressant aux nouveaux élus, Elie Sosthène Olessongo a expliqué que sa structure a besoin de plus de dynamisme en vue de donner un nouveau sang aux jeunes nationalistes de son mouvement dans le département de Pointe-Noire. Il a par ailleurs, rappelé que l’Afrique en général et le Congo en particulier ont été victimes de plusieurs guerres internes, causées par l’incompatibilité des idéologies prônées par les partis politiques. Lesquelles idéologies  ne cadrent pas avec les différentes cultures ou habitudes respectives de chaque peuple. « Vous avez pour mission de mettre en place les instances du CJN à travers les six arrondissements que compte Pointe-Noire, ne faite pas honte au bureau exécutif national et au président du CJN. Vous devez rendre régulièrement compte à la hiérarchie de la vie de l’association ou du cercle dans la ville océane. L’idéologie de ce mouvement est fondée sur le nationalisme bantou? basé sur certains principes comme le dialogue, l’amour du prochain, l’efficacité au travail, le respect de la république et des coutumes bantoues » a-t-il déclaré.

Interrogé après son élection, le nouveau président  fédéral du CJN, Kibamba Makita s’est dit prêt à assumer sa tâche, conformément aux orientations du mouvement. « Je remercie tous les membres qui m’ont élu et ceux qui n’ont pas voté à ma faveur, la tâche est certes difficile, mais j’accomplirais celle-ci conformément aux directives et orientation du mouvement », a-t-il indiqué.

Après Pointe-Noire, la restructuration des instances du CJN s’est poursuivie dans d’autres départements de la partie sud du pays. Il  est un mouvement à caractère sociopolitique qui a officiellement vu le jour le 22 mai 2012, son objectif est de réunir l’ensemble des jeunes congolais autour d’un même idéal, l’unité nationale en vue de briser les différentes barrières créées selon Gaël Amen Loufouakaza, secrétaire général du CJN par les hommes politiques et basées sur les antivaleurs : le tribalisme, le régionalisme, l’ethnocentrisme, la haine raciale, le clientélisme politique, la division et autres . Le CJN dispose des élus locaux et  des antennes à travers tous les départements du pays.