Vie des partis : Guy Romain Kinfoussia rejette son éviction de l'UDR-Mwinda

Lundi 10 Septembre 2018 - 19:54

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Le président de la formation politique ne reconnaît pas sa radiation par le Conseil national à l’issue de sa sixième session extraordinaire du 8 septembre à Brazzaville, estimant que le congrès est la seule instance habilitée à le démettre de ses fonctions.

 

 

 

Joint au téléphone par la rédaction des "Dépêches de Brazzaville", Guy-Romain Kinfoussia a indiqué que la décision du Conseil national de son parti était un non-événement parce qu'elle n’est pas conforme aux textes fondamentaux régissant l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda). Il a déclaré avoir été élu au cours d’un congrès et ne peut être démis que par cette instance. 

En effet, dans une motion de défiance, le Conseil national de ce parti, réuni en sa sixième session extraordinaire, a prononcé la radiation pure et simple de Guy Romain Kinfoussia, en considération des actes graves qu'il aurait commis.

Il lui a été reproché un certain nombre de griefs, notamment l’insoumission par voie de presse aux décisions du Conseil national prises au cours de sa cinquième session extraordinaire du 20 mai 2017, relatives à la participation du parti aux élections législatives de juillet 2017.

La dissolution du Conseil national; du bureau politique et des organes intermédiaires  de la fédération de Brazzaville, au cours d’un meeting tenu par lui le 14 septembre 2017, à Massissia, dans le 8e arrondissement; la suspension d’un des membres de ce parti, en l’occurrence Mayadi, président de la commission ad hoc de Pointe-Noire élu par l’assemblée générale de la fédération de cette ville le 8 mai 2014, laquelle était  présidée par Guy Romain Kinfoussia, à la tête d’une forte délégation du bureau politique, sont autant de motifs brandis par le Conseil national.

Le remplacement de Dieudonné Mayadi par Denis Nguembo, qui serait l'un de ses amis, la création des structures parallèles dont la commission d’investiture, commission ad hoc déstabilisatrice de la cohésion et de l’unité du parti, le dénigrement des cadres dirigeants du parti, la falsification des documents du parti, notamment le logo et la carte de membre, prérogatives dévolues au seul Conseil national, ont été également relevés.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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