Vie des partis : la DDC préoccupée par l'état actuel de l'économie nationale

Lundi 23 Avril 2018 - 21:15

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Au cours d’un point de presse animé le 21 avril, à Brazzaville, sur le thème « Repenser l’économie », la formation politique présidée par Armand Mpourou a donné sa vision sur la situation que traverse le pays.

Faisant la lecture de la vie économique nationale, Armand Mpourou a laissé entendre que le Congo ne se porte pas bien. « L'économie congolaise fait face à plusieurs difficultés. Un recul de la compétitivité, un endettement colossal, une progression de la dette publique, des prélèvements obligatoires excessifs, une croissance atone et un niveau sans précédent du chômage qui menace tout autant les équilibres financiers et sociaux que notre cohésion nationale. Nos convictions économiques sont simples et partent de quelques principes d’action », a-t-il déclaré.

Pour lui, tout devra partir des entreprises et de leurs besoins, estimant que c’est la clé pour que le Congo renoue avec la croissance et l’emploi. « Il n’y a pas de création d’emplois sans entreprises, quelle que soit leur taille. Notre priorité est d’abaisser la fiscalité et les charges qui pèsent de manière excessive sur nos entreprises, pénalisant l’investissement et les embauches. Nous voulons que les entreprises puissent retrouver de la compétitivité pour être en mesure d’affronter à armes égales la concurrence », a-t-il ajouté.

Le président de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC) pense qu’un excès de dépenses est un frein à l’emploi ; la lourdeur des impôts qui en découle tire l’économie vers le bas. La réduction du déficit n’est pas un exercice comptable, c’est une question de souveraineté, a-t-il indiqué, soulignant que si le Congo ne tient pas ses engagements budgétaires, il pourrait bien finir par perdre la maîtrise de son destin et se voir imposer des politiques qu’il n’aurait pas choisies lui-même.

L’ambition portée, a-t-il martelé, est d’alléger le poids de la dépense publique dans le produit intérieur brut tout en améliorant son efficacité globale. « Nous voulons dire que les baisses des dépenses publiques ne sont pas les ennemies de la croissance. C’est le seul moyen de réduire fortement le fardeau de l’impôt pour les entreprises et les ménages et de relancer l’investissement. Le rééquilibrage de nos finances publiques ne peut être que le résultat de réformes structurelles. C’est à cette condition que nous pourrons engager la reprise de la croissance qui entraînera des créations d’emplois et une réduction du chômage », a-t-il conclu.

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Armand Mpourou

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