Vie des partis : la Jeunesse unie pour la République réclame une gouvernance électorale

Mercredi 30 Janvier 2019 - 14:00

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Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, le 29 janvier, le président du parti, Aurélien Brillant Miamissa, a dit remettre en place le Pacte républicain pour une alternance démocratique apaisée (Prada), en perspective des échéances de 2021.

« Nous sommes en train de nous battre pour pouvoir exiger du système en place une gouvernance électorale consensuelle. C’est pourquoi, nous sommes en train de remettre sur pied le concept Prada. Nous l’avons proposé en 2015 et aujourd’hui nous pensons qu’il est d’actualité. Nous sommes dans les démarches pour que de plus en plus, les structures politiques y adhèrent », a déclaré Aurélien Brillant Miamissa.

Pour lui, il s’agit de demander au gouvernement de mettre en place une gouvernance électorale qui mettra tout le monde en confiance, afin d’éviter le conflit post-électoral de 2016.

« Il faut exiger du système en place, une démarche qui permet à chaque acteur politique, chaque force vive de la nation, de se retrouver autour d’un idéal qui puisse aller à des échéances électorales libres, indépendantes et transparentes et ce n’est pas que la Jeunesse unie pour la République qui y aspire », a ajouté le président de ce parti.

Selon lui, le Prada dira comment va se passer le scrutin. « Il faut que celui qui perd reconnaisse sa défaite pour un climat politique apaisé. Nous allons tout faire pour que toutes les revendications que nous allons exprimer soient prises en ligne de compte par le système. Il n’y a pas une seule force politique qui veut qu’il y ait un désordre après 2021. Tout le monde veut d’une gouvernance acceptable ».

Quant au dialogue, le président de la Jeunesse unie pour la République a déclaré qu’il n’était pas un simple slogan mais plutôt une forme de pensée et d’action qui doit statuer sur les questions cruciales de la nation. « Mettons en place un dialogue qui va permettre des débouchés sur des solutions objectives pour le pays », a-t-il conclu.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le président de la JUR, Aurélien Brillant Miamissa

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