Vie des partis : le FROCAD appelle au dialogue sur la gouvernance électorale

Jeudi 18 Juin 2015 - 12:45

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Le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD) est une plateforme regroupant plus de soixante-dix partis et associations. Il a fait savoir, le 16 juin à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, que le débat sur le changement de la Constitution n’est plus d’actualité et qu’il  fallait plutôt passer à un autre, sur la gouvernance électorale.

« Les Congolais dans leur « écrasante majorité » attendent du chef de l’État, la publication d’un calendrier électoral et la mise en place d’une commission électorale indépendante dont la vocation est de réaliser toutes les opérations préélectorales, de logistique électorale, d’organisation des scrutins et de traitement et de publication des résultats provisoires », a déclaré Anaclet Tsomambé, l’un des animateurs de cette conférence de presse dans son mot préliminaire.

Le Congo, a rappelé cette plateforme, est signataire de plusieurs conventions continentales en matière de gouvernance électorale, notamment la charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance ainsi que la charte des libertés de l’Union africaine. Cette dernière, déjà ratifiée par dix-sept États africains, préconise qu"elle s’impose à l’ensemble des États signataires lorsqu’elle est ratifiée par seize pays. Par conséquent, elle s’applique à notre pays.

Au cours de cette rencontre, le FROCAD est également revenu sur les consultations politiques organisées par le président de la République. À propos, Il a fait savoir qu’il a décliné l’offre de participer à celles-ci  pour éviter de légitimer un processus qu'il a jugé "préjudiciable à la jeune démocratie."

 «  Le FROCAD avait compris que parler de la vie de l’État et de la nation était un leurre car les personnalités reçues par le chef de l’État n’ont parlé que du changement de Constitution », a poursuivi Anaclet Tsomambé  avant d’ajouter : « ces consultations qui  nous  éloignent  de l’esprit du dialogue, qui devrait permettre de trouver un consensus autour de la gouvernance électorale, ont été contre productives...à la résolution des problèmes politiques du pays ».

Quant au  point relatif au changement de la Constitution du 20 janvier 2002, le FROCAD a indiqué  que ce projet auquel s’emploie le chef de l’État est illégitime, voire illégal.

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Les membres du Frocad

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