Vie des partis : l’U.D.R-Mwinda annonce la tenue imminente de son congrès

Mardi 20 Janvier 2015 - 18:03

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président de l’Union pour la  Démocratie et la République UDR-Mwinda,  Guy Romain Kinfoussia a appelé le 17 janvier dernier à l’occasion de la cérémonie d’échange des vœux,   les cadres et  militants de ce parti à se mobiliser sur tous les plans en vue de la  tenue du second congrès national.

Dans son adresse  à ces derniers, Guy Romain Kinfoussia a, outre la tenue de ce congrès,   donné d’autres orientations en vue de la bonne marche du parti.

Il s’agira d’une part,  a-t-il  déclaré,  d’amener tous les cadres dirigeants,  les militants et les sympathisants, à intérioriser  les enjeux politiques dans notre pays, dans la férule du rassemblement  des forces politiques, mouvements et plateformes citoyens qui vient de naître  pour le maintien de l’ordre constitutionnel et l’émergence d’une majorité électorale nouvelle.

D’autre part, d’organiser  en conséquence les troisièmes universités du  parti pour maintenir en éveil la flamme politique que le parti a su porter vaillamment depuis toujours ; de parachever la redynamisation des structures intermédiaires et de base en vue de la tenue des congrès et ou assemblées générales extraordinaires des fédérations.

Et enfin, de  mettre en exécution la politique d’ouverture et de réouverture du parti à toutes éventuelles adhésions et à tous ceux qui, pour une raison ou une autre l’ont quitté.

La présentation de ces vœux  a été également  l’occasion  pour le président de l’UDR-Mwinda  de rappeler aux dirigeants des autres  partis politiques venus prendre part à la cérémonie,  les grands principes défendus à l’heure actuelle par cette formation politique  notamment sur la  question  de la bonne gouvernance démocratique  et électorales.

Quant au débat sur la constitution, celui-ci s’est posé la question de savoir pourquoi doit-on changer la constitution du 20 janvier 2002 présentée hier comme la solution essentielle aux problèmes qui minent le pays ? « En quoi la constitution actuelle serait-elle responsable de la non diversification de notre économie, de l’absence d’usines productrices d’emplois nouveaux et décents pour les populations, du chômage, de la dégradation des conditions de vie des populations et de leurs difficultés à accéder aux besoins de base ? » a-t-il  fait remarquer.

Il a d’autre part indiqué que la déclaration le 15 janvier dernier des partis politiques, des mouvements, associations de la société civile et des personnalités indépendantes opposés au changement de la constitution de 2002, constitue la première réponse au « mépris » par le chef de l’Etat, du dialogue politique.

 Le ralliement progressif des partis amis du P.C.T au mot d’ordre de non-changement de constitution, suppose selon lui, la perte d’audience de l’actuelle Majorité présidentielle auprès de l’opinion nationale et même internationale. C’est pour cela, qu’il a lancé l’idée de la création d’une Alliance pour une Majorité Electorale Nouvelle en abrégé AMEN afin d’exiger la convocation d’un dialogue sur la gouvernance électorale.

 

 

Jean Jacques Koubemba