Vie des partis : l’UDR-Mwinda appelle à la tenue du deuxième congrès ordinaire en 2014

Lundi 19 Août 2013 - 13:38

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Réuni en session extraordinaire le 17 août à Brazzaville, le conseil fédéral de l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda) a appelé la direction nationale du parti à tenir le deuxième congrès ordinaire en mars 2014 ainsi qu’à la convocation de la session extraordinaire du conseil national

Ouvrant les travaux de cette session, le président de  la fédération de Brazzaville, Bonaventure Matingou, tout en souhaitant la bienvenue aux conseillers fédéraux, a brièvement relaté le contexte dans lequel s’est tenue cette session. Il a tout d’abord regretté le fait que c’est la première fois que le conseil fédéral se réunit alors que ce dernier devait se réunir trois fois en session ordinaire depuis l’existence du parti avant d’inviter les conseillers fédéraux à faire preuve de responsabilité au cours des discussions.

Parmi les points  qui ont fait l’objet des débats, il y a eu le fonctionnement du parti au niveau de la commune de Brazzaville. Ici, les conseillers fédéraux ont unanimement reconnu que pendant plus de trois ans la fédération de Brazzaville avait traversé des périodes difficiles faute de moyens financiers adéquats. Ils ont regretté le fait que depuis juillet 2012 jusqu’à maintenant, le parti n’avait pas vraiment été assisté, ce qui fait que celui-ci soit en sommeil. S’agissant des alliances que le parti a nouées avec certains groupements politiques, les conseillers fédéraux ont déploré le fait que le parti soit l’objet d’un ballotage, passant d’une alliance à une autre sans au préalable avoir fait le bilan des premières alliances, même si le parti se reconnaît à l’opposition. Abordant la question  du recensement administratif spécial en cours sur l’ensemble du territoire national, le conseil fédéral a exhorté les militants et sympathisants de cette formation politique à se faire recenser.

Pour rappel, il faut noter que l’UDR-Mwinda traverse une grave crise avec l’exclusion des instances du parti, du premier vice-président, Dominique Bassegela, qui, au mépris des consignes de la direction nationale, a non seulement  pris part à la concertation politique de Dolisie mais continue à siéger au sein des instances de la majorité présidentielle alors que son parti se réclame de l’opposition dite « radicale », signataire de la déclaration du 17 août 2012.

Jean-Jacques Koubemba