Vie syndicale : l’Ostac tient son troisième congrès à Brazzaville

Lundi 4 Novembre 2019 - 14:30

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Les assises auront lieu du 6 au 7 novembre, ont annoncé samedi dernier, au cours d’une conférence de presse les trois centrales syndicales les plus représentatives du Congo, notamment la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), la Confédération syndicale congolaise (CSC)  et la  Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (Cosylac).

Le  troisième congrès de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac), ont indiqué les animateurs de la conférence de presse, aura pour thème « La migration des travailleurs en Afrique centrale ; enjeux et perspectives ». Cette organisation, ont-ils dit, regroupe plusieurs syndicats des pays de la sous-région. 

Parlant du choix du thème des assises de Brazzaville, Daniel Mongo (CSC), Joseph Steph Bakandila (CSTC) et Jean Bernard Malouka (Cosylac), ont expliqué qu’il ressort des enquêtes réalisées par le Bureau international du travail (BIT) qu’aujourd’hui, en Afrique centrale, le phénomène de migration est en hausse. Au cours de ce congrès, il s’agira, entre autres, de parvenir à mettre en place dans chacun des pays les structures de certification des compétences afin que la migration devienne un problème d’équité et non de friction comme on l’a vu tout récemment en Afrique du Sud, ont souligné les trois responsables syndicaux. « Aujourd’hui, il se pose un problème de reconnaissance. La réticence des travailleurs qui pensent que les travailleurs immigrés viennent occuper leurs emplois. Dans la démarche du BIT, c’est faire de l’immigration un phénomène d’intégration et de développement », ont-ils précisé.

Pour les orateurs, ce congrès est une contribution importante pour les syndicats de la sous-région. Au niveau continental, ont-ils signifié, c’est l’Afrique centrale qui enregistre plus d’immigrés au vu des crises qui y sévissent. Selon eux, la migration n'est pas toujours une mauvaise chose, citant l’ONU qui a publié un rapport annonçant que les transferts de fonds émanant de l’immigration s’élèvent à quarante-quatre milliards de dollars américains par année.

En rappel, l’Ostac est née des cendres de l’Organisation des travailleurs de l’Afrique centrale, créée en 1985 à Libreville, au Gabon, grâce à la volonté des centrales syndicales sous-régionales.  

Guillaume Ondzé

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