VIH/sida : la prévalence plus élevée chez les filles

Mercredi 18 Décembre 2019 - 17:15

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Les chiffres évoqués par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, révèlent un taux de contamination estimé à 1,6% chez les jeunes filles dont l’âge varie entre 15 et 24 ans, contre 0,49% chez les garçons de la même tranche d’âge.

« Vers une nouvelle vision de la réponse des jeunes à la problématique du VIH dans la zone Cémac » est le thème qui met en conclave à Brazzaville les jeunes de l’espace de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) depuis le 17 décembre, dans le cadre de la douzième édition du Forum des jeunes de la sous-région en lutte contre le VHI/sida. La rencontre leur permettra d’identifier les défis auxquels ils sont confrontés en matière de sexualité reproductive. Il s’agit également de définir les stratégies innovantes pour le changement des comportements en mettant un accent sur la jeune fille qui continue de payer le lourd tribut.

A l’ouverture des travaux de ce forum, la ministre de la Santé, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, a évoqué une étude réalisée en 2018 qui souligne que la prévalence du VIH/sida chez les filles de 15 à 24 ans est de 1,6%, tandis que chez les garçons elle est de O,49%. La prévalence féminine est donc quatre fois supérieure. « L’Afrique centrale est la sous-région la plus touchée par le VIH même si grâce aux efforts des gouvernants et partenaires, la prévalence est en baisse : 5,2 en 2004 à 3,66% en 2016 », a expliqué la ministre, en soulignant que le plan stratégique national de prévention du VIH 2020-2024 prévoit une accélération de la riposte.

Les Objectifs de développement durable de l’Onusida visent à éradiquer la pandémie d’ici à 2030.   Il est donc prévu, dans cette perspective, que 90% de personnes vivant avec le VIH puissent connaître leur statut, 90% des personnes connaissant leur séropositivité accèdent aux médicaments et que 90% de personnes sous traitement puissent avoir une charge virale indétectable. Ce combat nécessite un engament des jeunes aux cotés des gouvernants et leurs partenaires au développement.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre de la Santé avec les participants au forum sur la lutte contre le VIH / Adiac

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