Violences basées sur le genre : organisation d’une exposition- photos au centre Wallonie Bruxelles

Mercredi 25 Janvier 2017 - 17:50

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L’Unicef organise dans le cadre du programme « Femmes et hommes, progressons ensemble », une exposition-photos au Centre Wallonie-Bruxelles sur la lutte contre les violences basées sur le genre en RDC.

Ouverte à toute personne tant physique que morale, cette exposition-photos  se tient jusqu’au 1er  février. Les dix photos exposées démontrent  les différentes réalisations du programme « Femmes et hommes, progressons ensemble »  initié par le gouvernement congolais  et appuyé par l’Union européenne en partenariat avec l’Unicef.

  Mis en œuvre depuis 2014 dans l’objectif de lutter contre les violences basées sur le genre,  ce programme a été exécuté dans la ville de Kinshasa et dans l’ancienne province du Bandundu. Des résultats satisfaisants ont été atteints, comme le reconnaît Serghei Buruiana, le chargé de protection de l’Unicef. « Grâce à ce programme, des avancées  significatives ont été réalisées dans la promotion  de bons comportements  dans la lutte contre les  violences basées sur le genre. Ces photos, illustrent des acteurs qui ont été impliqués dans  le changement de comportement, notamment les autorités coutumières, les hommes, les enseignants. C’est ainsi qu’on peut voir des photos, d’un homme qui partage les charges ménagères avec sa femme, d’une cheftaine coutumière qui est associée dans la lutte contre le mariage précoce dans son village… ». Il y a également des photos qui portent sur l’enregistrement des mariages à l’état civil, l’éducation des filles et garçons.

Parlant de l’objectif de cette exposition, le chargé de protection sociale à l’Unicef  souligne que le souci de son institution est  de partager avec le  public congolais en général et kinois en particulier des progrès réalisés dans de la mise en œuvre du programme « Femmes et hommes, progressons ensemble ».

Pour une bonne mise en œuvre  sur le terrain, ce programme a été exécuté en quatre composante, notamment la communication pour le changement de comportement,  l’autonomisation et le financement  inclusif. Ayant conduit la composante autonomisation et financement inclusif, le chargé de protection de l’Unicef a laissé entendre que grâce au programme de microfinancement, vingt mille ménages ont pu bénéficier  des microcrédits et ont  pu mettre en place  des activités génératrices des revenus.

La composante «communication pour le changement des comportements» a permis d’organiser le théâtre participatif  et des campagnes médiatiques sur la promotion et l’adoption  de bons comportements dans la communauté pour mettre fin aux violences basées sur le genre. Ce qui a permis de sensibiliser soixante dix mille adultes  et trente-un mille enfants aux violences basées sur le genre. Grâce à ce programme,  mille cinq cents survivants de violences  sexuelles  et basées sur le genre ont bénéficié d’une prise en charge.

Aline Nzuzi

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