Violences faites aux femmes et jeunes filles: les parties prenantes à la lutte bâtissent des stratégies pour un plaidoyer

Vendredi 25 Octobre 2019 - 17:04

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Une réunion de suivi de l'atelier d'échange d'expériences tenu en juin dernier sur la lutte contre les violences a été organisée récemment à la Chambre de commerce de Pointe-Noire par l'ONG Azur développement. Des responsables des administrations publiques concernées et des représentants des associations y ont pris pour formuler des  recommandations qui feront l’objet d’un plaidoyer les jours à venir.

En juin dernier, l’atelier d’échanges d’expérience sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, organisé dans le cadre du Projet renforcement du leadership féminin dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, avait été sanctionné par l’adoption de plusieurs recommandations devant aboutir à la mise en place des stratégies de plaidoyer.

La réunion de suivi de cet atelier, dirigée par Félicité Meno Tchiloumbou, directrice départementale de la Promotion de la femme¨à Pointe-Noirea donc permis la validation des actions collectives que les ONG et associations peuvent mener sur la prévention, la protection et le plaidoyer en vue de la création d’un réseautage et la formation d’une plate-forme réunissant toutes les parties prenantes.

Après échanges et débats, la constance s’est dégagée pour la création d’un cadre de concertation de lutte contre les violences faites aux femmes et filles au niveau national et régional, d’un partenariat avec les chefs traditionnels et religieux en vue de la sensibilisation et de la prise en charge de ces dernières. L’organisation des campagnes de sensibilisation de masse sur ces violences, des levées de fonds pour accompagner et pérenniser les actions de sensibilisation pour la prise en charge des victimes ont été également suggérés par les participants, tout comme l’organisation des divers débats ou forums avec les élus locaux et les autorités administratives des ministères impliqués dans la question.  Il a été aussi recommandé la valorisation des journées internationales de l’enfant, de la jeune fille, des peuples autochtones, des droits de l’homme sans oublier celle d’activisme sur les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.

Les parties prenantes se sont engagées à fédérer les organisations de la société civile nationale et internationale y compris les églises sous l’impulsion du ministère de tutelle contre les violences faites aux femmes et jeunes filles, mais aussi à constituer les équipes mixtes des animateurs sur le sujet. Au nombre de suggestions préconisées figurent aussi l’organisation des formations continues en plaidoyer en vue de mettre en place des stratégies communes, de favoriser l’extension et la pérennisation  du guichet unique, de renforcer  la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles via la mise en place d’une base de données statistiques locales et nationales.

À la fin de la réunion, la directrice départementale de la Promotion de la femme, après avoir remercié tous les acteurs qui ont contribué à la mise en œuvre du projet, a exhorté toutes les parties prenantes à s’impliquer sans réserve dans toute action menée qui contribue au respect du droit à l’intégrité physique et la protection des femmes et jeunes filles face à la violence.

Notons que le Projet renforcement du leadership féminin dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est mis en œuvre par Azur développement, avec l’appui financier de l’ambassade de France au Congo et le Fonds d’action urgente sur les droits des femmes en Afrique.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La tribune officielle lors de l'atelier de suivi / Adiac

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