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Jeudi 12 Septembre 2019 - 11:15

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Le cinquième forum Investir en Afrique, qui se clôture ce 12 septembre à Brazzaville, a été pour les hommes d’affaires et les décideurs publics, l’occasion d’échanger sur les opportunités qu’offre le continent en matière de diversification des économies et de création d’emplois. A l’échelle planétaire, il est clair que sur ces questions-là, l’Afrique a du retard à combler par rapport à d’autres parties du monde. La question se pose souvent de savoir si elle en a les moyens, et mieux encore la volonté d’aller de l’avant.

De temps en temps, leur expertise de pointe aidant, les grandes institutions internationales spécialisées dans la prospective diffusent leurs bulletins de santé sur les économies africaines, pays par pays. Sur cinquante-quatre Etats, le compte est relativement bon pour une dizaine d’entre eux, tandis que le gros lot représente la masse de ceux qui, à leurs yeux, ont toujours de la peine à harmoniser leurs politiques publiques avec les impératifs du développement.

Ces lectures d’initiés, heureusement, ne poussent pas à la déprime totale. Elles mettent aussi en lumière le fait que l’Afrique est un continent prometteur ; celui vers lequel convergeront dans un futur proche de lourds investissements. Le dynamisme de sa population, plus d’un milliard aujourd’hui, sa forte jeunesse, la richesse de son sol et de son sous-sol sont autant d’atouts susceptibles d’inverser les tendances en faveur du développement de l’Afrique.

Ne devrait-on pas établir un lien intrinsèque entre le succès d’une telle vision et les engagements fermes attendus des dirigeants africains au-delà des bonnes intentions sensément présentées ? La réponse à cette question est assurément oui, quand on pense aux thématiques de la présente rencontre. Elle a ciblé le développement du capital humain, la révolution numérique, le climat des affaires, les énergies, l’industrialisation, l’environnement ou encore le partenariat public-privé, toutes choses qui ne peuvent être concrétisées sans la participation directe des gouvernements.

Les Dépêches de Brazzaville

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