« Zéro fictif en 2020 » : l’assainissement du fichier de la paie se révèle un grand chantier

Samedi 8 Février 2020 - 13:44

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Un Plan d’action du comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat (CSP) est en cours de finalisation pour sa présentation officielle lors de la prochaine réunion d’évaluation. Pour l’heure, les derniers chiffres provenant du secteur bancaire rapportent que près de cent mille enseignants sont mécanisés et bancarisés.  

La lutte contre la fraude dans le fichier de paie se poursuit inlassablement sur l’étendue du territoire national. S’appuyant sur les données des banques partenaires, le CSP confirme la mécanisation et la bancarisation de près de cent mille enseignants. Entre-temps, les séances de travail avec les membres du gouvernement central se multiplient pour plus d’efficacité sur le terrain. Il faut signaler d’ailleurs une importante séance de travail entre le CSP et le ministère du Budget le 6 février. Grâce à ces efforts conjugués, la situation de la paie enregistre une avancée majeure en passant à près de 85 % depuis le mois de janvier 2020. Toutefois, le processus d’assainissement du fichier se poursuit, et l’on annonce que certains agents et fonctionnaires de l’État impayés vont toucher leur paie d’ici le 10 février après leur formalisation.

Le secret du petit succès enregistré dans ce domaine tient justement des pas importants dans la mécanisation et la bancarisation des travailleurs. Le Plan d’action très attendu du CSP se place dans la droite ligne des efforts du ministère du Budget pour atteindre l’objectif « Zéro fictif en 2020 ». Sur ce point précis, le CSP est en train de mettre la dernière main sur le document final qui contient, a-t-on appris, des stratégies pour atteindre l’objectif fixé par le ministère du Budget dans le cadre de l’assainissement du fichier de la paie.          

Avant de clore ce dossier, il faut préciser que les autorités RD-congolaises continuent à mettre en œuvre tant bien que mal la politique de gratuité de l’enseignement. Le CSP confirme plusieurs versements des frais de fonctionnement dans les écoles. En les évaluant, l’on pourrait parler du versement d’au moins trois mois de frais de fonctionnement, en l’occurrence les mois de septembre, octobre et novembre. Du côté des banques, l’on estime que la tâche à accomplir est très difficile, d’autant plus qu’il devient impérieux de renforcer les effectifs dans le secteur bancaire, surtout en provinces, pour permettre une bonne prise en charge des enseignants.       

Laurent Essolomwa

Notification: 

Non