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Lundi 28 Avril 2014 - 0:21

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Dans un peu plus d’un mois débutera à Rio de Janeiro une Coupe du Monde de football qui d’ores et déjà fait couler beaucoup d’encre et qui passionne les peuples sur les cinq continents. Mais comme la capitale du Brésil ne peut évidemment pas accueillir les centaines de millions d’hommes et de femmes qui vont à coup sûr se passionner pour la compétition et qui vivront pendant un mois au rythme des matchs, une question se pose avec de plus en plus d’acuité : celle de la retransmission des grands et petits moments de cette Coupe 2014.

Certes, les grandes chaînes de télévision se chargeront de retransmettre, en direct ou en différé, les faits marquants de la nouvelle compétition planétaire autour du ballon rond. Mais quels que soient les moyens mis en œuvre dans ce but, elles ne pourront faire mieux que de diffuser les matchs sur les écrans plus ou moins grands qui équipent les foyers, les bars ou les restaurants. D’où cette idée qui paraîtra sans doute folklorique à beaucoup, mais dont la concrétisation permettrait en réalité de faire profiter pleinement le grand public du spectacle qui se déroulera à des milliers de kilomètres de là, en plein cœur de l’Amérique latine : aménager ici et là des espaces où les fans de foot pourraient suivre en direct les péripéties de cette Coupe du Monde.

Prenons, pour illustrer ce propos, le cas de Brazzaville. Installer dans le cadre du stade Félix-Éboué, ou dans l’enceinte du stade Massemba-Débat un écran géant autour duquel se presseraient chaque jour, des heures durant, les centaines, les milliers de supporters des grandes équipes mondiales que compte notre capitale, n’a rien d’impossible. Cela permettrait à la population de suivre en direct les matchs les plus importants et d’assouvir, ce faisant, une passion collective qui ne cesse de grandir.

Un minimum d’organisation serait bien sûr nécessaire pour qu’une telle opération se déroule dans le calme et la sérénité, mais l’appel à des spécialistes permettrait de résoudre sans difficulté les problèmes techniques et humains qu’elle ne manquerait pas de poser. Est-il trop tard pour s’en préoccuper ?

Les Dépêches de Brazzaville

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