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Brigandage

Mercredi 4 Août 2021 - 19:30

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A quoi cela se résume-t-il ? Nous ne parlons pas de celui entretenu par les gangs de « bébés noirs » qui perturbent le quotidien des habitants des villes et des campagnes congolaises. Pernicieux, ce banditisme-là attend des autorités des solutions alliant recherche de débouchés pour les jeunes désœuvrés qu’il happe et application des mesures de coercition pour les plus irréductibles.

Le brigandage dont il est question ici, est celui qui vise nos écoles et nos universités. Ces établissements de transmission des savoirs sont souvent l’objet de dégradations de la part de personnes mal intentionnées qui agissent crânement. C’est ainsi qu’à l’université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintélé, du fait des vols répétés d’équipements, les services de la gendarmerie ont pris le relais d’une société privée dont le contrat de gardiennage venait d’être résilié.

A l’heure où les classes ferment pour les grandes vacances, il serait judicieux que les responsables des administrations décentralisées s’organisent pour protéger les enceintes scolaires et universitaires implantées dans leurs circonscriptions respectives. Cela épargnerait à l’Etat de devoir, à la rentrée prochaine, se plier à débourser de fortes sommes d’argent pour à nouveau les équiper de ce qui aurait été volé ou simplement vandalisé.

En même temps aussi, une vigilance suivie pourrait être orientée en direction des marchés de fortune, à la surface desquels sont exposés toutes sortes d’objets de provenance douteuse. Il est difficile, cela va sans dire, de toujours les attraper quand ils opèrent, surtout quand on considère d’éventuelles complicités. En revanche, s’ils sont dotés de moyens adéquats et ne se laissent pas tenir par les contrebandiers, les services de sécurité sont en mesure d’assainir nos quartiers en usant de méthodes de collecte des données dont ils maîtrisent fortement le rouage.

Sur l’échelle des antivaleurs tant décriées, le vol et la destruction du patrimoine de l’éducation nationale en font partie et se présentent comme une volonté de nuire qui mérite d’être éradiquée à temps.

Les Dépêches de Brazzaville

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