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Lundi 9 Août 2021 - 20:14

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Ce que démontre de façon, hélas !, indiscutable le dérèglement climatique qui se précise de jour en jour, mais aussi la multiplication des variants du coronavirus qui est loin d’être vaincu, c’est bien le fait que l’agriculture, entendue dans son sens le plus large, est désormais une priorité à laquelle aucun peuple, aucun gouvernement, aucun Etat ne peut plus se soustraire. Il suffit pour s’en convaincre de considérer la dégradation de la nature, la multiplication des incendies et l’aggravation des famines qui frappent un nombre de plus en plus grand de nations sur les cinq continents que compte le globe terrestre, des phénomènes dont tous les experts dénoncent dès à présent les conséquences alimentaires inévitables.

 

Dans ce contexte planétaire pour le moins inquiétant, ce que les gouvernants des pays pauvres comme ceux des pays riches vont devoir faire est de s’employer à mieux exploiter les ressources naturelles – agriculture, pêche, élevage et autres – dont ils ont hérité des générations précédentes. En veillant, bien sûr, à ce que cette mise en valeur ne mette pas en péril leur environnement comme cela se passe déjà malheureusement dans différentes régions du monde au risque de provoquer une crise planétaire dont la dégradation accélérée des immenses forêts du Bassin de l’Amazone, en Amérique du Sud, donne dès à présent une image aussi claire qu’accablante.

 

Tout ceci, qui relève du simple bon sens, étant écrit, soulignons ici le fait que, chez nous, au Congo de la rive droite du deuxième plus grand bassin fluvial de la Terre, le programme présidentiel du nouveau quinquennat dont nous vivons les premiers mois a très précisément été conçu pour apporter des réponses aussi claires que raisonnables à l’équation que notre génération puis les générations à venir vont devoir résoudre. Une tâche majeure à laquelle s’emploie le gouvernement que dirige le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et qui va devoir en rendre compte de façon régulière à la plus haute autorité de l’Etat.

 

Dans ce contexte très particulier, s’il est un conseil que l’on puisse donner à tous les élus du peuple – sénateurs, députés, conseillers départementaux, conseillers municipaux –, c’est bien celui d’inscrire la même priorité dans le programme qu’ils présenteront aux citoyennes et aux citoyens dans les mois à venir s’ils veulent être réélus lors des scrutins de 2022.

Les Dépêches de Brazzaville

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