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Dérèglement

Mercredi 1 Septembre 2021 - 14:45

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Les effets désastreux du dérèglement climatique qui se multiplient sur tous les continents – incendies, fonte des glaces sur les pôles, hausse des températures, inondations, aggravation de la sécheresse – ont au moins un avantage que l’on peut ainsi résumer : ils ouvrent les yeux des humains sur le danger extrême que font courir à notre espèce dans son ensemble les atteintes de toutes sortes portées à son environnement ; et, de ce fait, ils créent enfin les conditions de mise en place de la stratégie globale, planétaire qui, seule, permettra de prévenir le pire ou du moins d’en atténuer les conséquences inévitables.

Ecrivons-le ici sans l’ombre d’un doute : la COP 26 (vingt-sixième conférence mondiale sur le climat) qui se tiendra au début du mois de novembre à Glasgow, en Ecosse, sera marquée dès ses premières heures par la description aussi précise qu’accablante des drames en série qui se multiplieront sur toute la surface du globe si des décisions drastiques ne sont pas prises sans délai par la communauté internationale. Une description qui elle-même fera apparaître le rôle majeur que les zones géographiques comme la nôtre, à savoir l’immense Bassin du Congo, peuvent et doivent jouer dans la préservation de la nature, donc de l’environnement humain.

Evoqué de façon claire hier, à Paris, par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et par la ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault, lors de leur entretien avec la ministre française de la Transition écologique, Barbara Pompili, ce rôle vital se trouvera inévitablement au cœur des débats qui vont marquer la COP 26. Et, de ce fait, il confirmera la place essentielle que nous occupons dans la lutte contre le dérèglement climatique, nous qui vivons dans la zone géographique devenue au fil du temps le premier poumon de la planète Terre en raison de la déforestation aussi continue qu’anarchique du Bassin de l’Amazone.

Ayons conscience, nous Congolais, des deux rives de l’immense fleuve qui parcourt l’Afrique centrale avant de se jeter dans le golfe de Guinée, ayons donc conscience tout à la fois de l’enjeu immense que constitue sa protection pour l’espèce humaine et de l’atout gigantesque qu’il nous confère dans la longue marche vers le progrès que nous poursuivons. Un enjeu et un atout dont nous tirerons à coup sûr les plus grands avantages, nous Africains du cœur de l’Afrique, si nous faisons en sorte que le Sommet de Glasgow sur le climat prenne les bonnes décisions.

Les Dépêches de Brazzaville

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