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Mardi 13 Mai 2014 - 0:01

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La démonstration en sera faite à nouveau le 15 août de cette année, mais cette fois à Sibiti, chef-lieu de la Lékoumou : la politique dite de municipalisation accélérée insère progressivement le Congo dans le petit groupe des pays africains dotés d’infrastructures adaptées au monde économique très ouvert dans lequel nous évoluons. Certes, bien des progrès restent à accomplir pour que des routes dignes de ce nom desservent les départements les plus enclavés de notre pays, pour que chaque ville de l’hinterland mette des centres de santé et des hôpitaux bien équipés à la disposition de ses habitants, pour que les jeunes soient enfin formés sur place sans être contraints de s’exiler à Brazzaville ou à Pointe-Noire, mais il est indiscutable qu’en l’espace de quinze ans le Congo s’est transformé en profondeur.

Sibiti – après Éwo, Kinkala, Dolisie, Owando, Impfondo – prouvera dans un peu plus de trois mois, aux citoyens comme aux observateurs, que le programme présidentiel dit du Chemin d’avenir n’était pas une utopie, un rêve, une illusion, mais répondait aux aspirations que le peuple congolais avait exprimées de façon aussi claire que pressante au sortir des troubles internes de la décennie précédente. Reste maintenant à convaincre les acteurs économiques qu’il est possible de se loger, de travailler, de gagner sa vie en profitant des infrastructures ainsi mises en place aux quatre coins du Congo. Et sur ce point, quoi que l’on dise, beaucoup reste à faire si l’on en juge d’après la faiblesse des investissements privés dans les départements les plus excentrés.

D’où cette idée qui ne tardera pas à s’imposer dans les milieux dirigeants de notre pays selon laquelle chaque ville, chaque département doivent maintenant se doter de moyens d’information et de communication aisément accessibles à M. Tout-le-Monde, où que celui-ci envisage de vivre et de travailler. Dans une époque où l’informatique et internet garantissent la transmission instantanée des données et des images, un tel pari est relativement facile à gagner comme de nombreux pays émergents le démontrent aujourd’hui.

Question donc : le temps n’est-il pas venu de compléter l’action des Grands Travaux par une politique de communication décentralisée adaptée au siècle dans lequel nous vivons ?

Les Dépêches de Brazzaville

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