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NatureJeudi 30 Septembre 2021 - 19:03 Plus le temps passe, plus il devient évident que les peuples de la Terre où nous vivons se préoccupent sérieusement de la dégradation de la nature qui les entoure. En témoignent la mobilisation croissante des opinions publiques sur les cinq continents, la montée en puissance des partis « verts » sur le plan politique, la place qu’occupe l’écologie sur les réseaux sociaux, mais aussi l’attention que les Etats et les gouvernements portent eux-mêmes à la lutte contre le dérèglement climatique et à la protection de l’environnement. Des actions collectives qui placent lentement mais sûrement la nature au cœur du débat public mondial et que plus personne ne peut ignorer ou feindre d’ignorer comme c’était le cas jusqu’à très récemment. Quitte à nous répéter une fois de plus, soulignons ici le fait que dans ce contexte, l’initiative prise il y a un peu plus de quatre ans par la plus haute autorité du Congo, le président Denis Sassou N’Guesso, d’organiser à Oyo la conférence internationale qui a permis la création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a placé notre pays au cœur du combat dans lequel s’engage l’humanité afin d’assurer sa survie. Une réalité très concrète que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, a souligné avec force ces dernières heures à New York, lors de la 76e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies et qui se précise aujourd’hui avec des conférences de haut niveau dont nous observons les échanges avec la plus grande attention. Faire du Bassin du Congo, au cœur duquel nous vivons avec notre sœur la République démocratique du Congo, l’un des principaux moteurs, voire même le principal moteur de la protection de la nature, ne peut avoir pour chacun de nous que des retombées très positives. Outre le fait qu’elle rappelle très opportunément le rôle vital que joue le deuxième plus grand bassin fluvial de la Terre dans la lutte contre le dérèglement climatique, cette action de dimension planétaire fait de l’Afrique centrale dans son ensemble l’un des acteurs clés de la bataille qui s’engage afin de sauver l’humanité. Un positionnement stratégique dont les effets ne peuvent être que très positifs dans tous les domaines, l’économie en particulier. Alors que s’approche à grands pas la vingt-sixième Conférence mondiale sur le climat, rien n’est plus important, pour nous qui vivons au cœur de ce poumon de la planète, de faire en sorte que le Fonds bleu du Bassin du Congo soit présent, très présent là où se tiendra cette nouvelle COP, c'est-à-dire à Glasgow, grande cité de l’Ecosse, au Royaume-Uni. Nous n’y avons rien à perdre et tout à gagner !
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