Idées-forces

Anecdotes, petites phrases, cris du cœur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de sélectionner les idées les plus saillantes qui font la force des débats de société

« Longtemps, l’Europe a seulement été une étiquette, elle n’avait pas vraiment de contenu. Aujourd’hui, la population ressent son existence et en distingue les défauts plus que les avantages. »
Raffaele Simone, professeur de linguistique à l’université de Rome, Libération, 9 mai 2014.

« Un parti ouvert, c’est un parti dans lequel on peut dire non. Je ne m’interdirai jamais de parler ! Il n’est pas question de renier ma conscience au nom de la discipline du parti. Mon pays passe avant mon parti. »
Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Le point.fr, 14 mai 2014.

« Nous sommes dans une période de transition épidémiologique. Les maladies dites chroniques (cancers, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, asthme, allergies, obésité, diabète, souffrances mentales, baisse de fertilité masculine) prennent le pas sur les maladies infectieuses. Ces maladies, dites de civilisation, résultent de la dégradation généralisée de notre environnement de vie. »
Albert Levy, architecte-urbaniste et chercheur français, Libération, 1^er mai 2014.

« La vague des programmes d’ajustement structurel produite par le Fonds monétaire international a fragilisé le tissu social avec le désengagement de l’État des secteurs sociaux. Beaucoup de gens tombent dans la pauvreté et sont mis au ban de la société. »
L’abbé Jonas Koudissa, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville, La Semaine africaine du 9 mai 2014.

« Dans un monde compétitif, les dirigeants et les décideurs ne doivent pas se leurrer : chacun se bat pour sa terre et ses occupants. Dans les échanges entre nations, on cherchera toujours le mieux-être pour les siens avec des solutions gagnant-gagnant pour assurer une collaboration durable. »
Gilles Atayi, G&A Consulting Group, Marchés africains n° 7, hors série 2014, spécial Congo.