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Facilité financièreMercredi 17 Novembre 2021 - 19:06 Une dose de prudence à portée des lèvres comme toujours, les experts du Fonds monétaire international (FMI) l’ont encore démontré, il y a une semaine, quand ils ont évoqué la situation de la République du Congo. Tout bien considéré, après d’âpres négociations et des échéances repoussées chaque fois, Brazzaville et l’institution financière de Bretton Woods aperçoivent cet éclat de lumière qui annonce que l’on approche du bout du tunnel. « Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du Conseil d’administration du FMI », peut-on lire dans les premières intentions du communiqué de presse publié, le 8 novembre, par l’institution au terme d’une mission virtuelle menée du 7 au 15 octobre, rallongée en présentiel, le 4 novembre. Pourquoi tant de précautions dans l’écrit du FMI alors même qu’il déclare, en des termes suffisamment éloquents, la conclusion « au niveau des services d’un accord de facilité élargie de crédit avec la République du Congo » ? Pourquoi souffler le chaud et le froid de façon quasiment équilibrée dans un moment où, tel un patient attendant d’être pris en charge par un médecin aguerri, les oreilles se tendent de ce côté-ci pour espérer l’arrivée du sauveur dans les meilleurs délais ? A la vérité, la circonspection qui ressort du communiqué dont nous commentons quelques extraits dans ce papier peut être d’ordre pédagogique. S’il projette de débloquer en faveur du Congo un milliard de dollars au titre de la facilité élargie de crédit, le FMI ne peut s’empêcher d’attirer l’attention de l’Etat bénéficiaire sur l’observation des engagements que celui-ci a pris dans l’atteinte des objectifs fixés d’accord partie. Parmi lesquels la poursuite des réformes ayant permis de cueillir ce premier fruit que représente l’imminence du déblocage d’une importante enveloppe pour faire répartir son économie. La répétition étant dit-on la mère des sciences, les appels à parachever les réformes entreprises par le Congo afin de mieux profiter de l’assistance financière du FMI ont aussi dominé l’entretien, lundi 15 novembre, entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau. Ce dernier voit dans le prochain accord avec le Fonds la clé pour la reprise des investissements dans le pays. Avec l’espoir que la résilience l’emportera sur la toujours aussi pernicieuse crise sanitaire de covid-19. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |