Héritage

Lors de l’organisation à Brazzaville, en 2015, des 11^es Jeux africains, les observateurs prédisaient au sport congolais un avenir radieux.  Les infrastructures, disaient–ils, allaient contribuer à l’amélioration des performances en tenant compte des expériences vécues. Le lourd investissement consenti par le gouvernement donnait, d’ailleurs, des signes de renaissance perceptible à travers l’excellent bilan des athlètes congolais.

Des années après, on se rend compte que ces exploits n’étaient qu’un feu de paille. Parallèlement aux moyens qui ne suivent toujours pas dans la préparation des athlètes, le Congo a aussi montré des faiblesses dans l’entretien des installations sportives. Le Complexe sportif la Concorde de Kintélé qui suscitait l’admiration de tous est devenu l’ombre de lui- même.  Tout à côté, le Complexe nautique de la paix se trouve dans un état de délabrement avancé.

En dehors des installations, l’héritage matériel des Jeux du cinquantenaire continue de faire débat plus de sept ans après. L’Etat avait, en effet, doté toutes les fédérations en équipements de compétition et d’entraînement. Le but étant d’améliorer la prestation des compétiteurs pendant et après ce grand rendez-vous.

Aujourd’hui, certaines d’entre elles affirment sans complexe que le matériel a disparu sans laisser  de traces. A cause d’un manque de suivi, la vision première de faire des Jeux de Brazzaville un cadre idéal pour la préparation des futures générations est en train de prendre un sérieux coup.