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La place qu’occupe le football dans nos sociétés n’est plus à démontrer. Mais pour que cette discipline sportive prospère, des investissements conséquents doivent être consentis qui permettront de relever le niveau technique des compétiteurs. Et ce, d’autant plus que les entraîneurs sur lesquels misait la Fédération congolaise de football (Fécofoot) rencontrent actuellement des difficultés à construire une réputation en dehors des frontières nationales.

Par manque de licence appropriée, les techniciens congolais sont déclassés dans les rencontres des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF). Un véritable casse-tête qui démontre à quel point les clubs congolais souffrent d’un réel problème d’animateurs. Cette situation ne reste évidemment pas sans conséquence dans la mesure où l’option d’engager un coach expatrié prend de plus en plus de l’épaisseur, aucun entraîneur congolais placé en tête d’un club de la Ligue 1 ne possédant la licence A CAF. 

La décision prise par la Fécofoot d’actualiser le fichier de ses techniciens par la mise en stage au Maroc, dans les tout prochains jours, de cinq entraîneurs congolais pour l’obtention du précieux sésame va redonner du crédit et rééquilibrer les débats. Le nombre n’est certes pas impressionnant mais il sera sans nul doute un vecteur essentiel pour l’évolution et le développement du football national. 

L’occasion est donnée d’élever leur niveau pour assurer désormais les entraînements de qualité dans leurs clubs respectifs. Les techniciens locaux gagneront alors en considération s’ils se conforment à l’objectif de la CAF visant à professionnaliser leur métier. Vaut mieux tard que jamais !