Combat

Il y a trente ans  que les Nations unies décidaient de proclamer le 3 mai de chaque année, Journée internationale de la liberté de la presse. Pour cette édition, l’Unesco a choisi le thème « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».

Dans un contexte trouble au regard des dangers que courent les journalistes dans l’exercice de leur métier, il y a lieu de rappeler que la pleine liberté d’expression demeure plus que jamais un combat de longue haleine. Seule la lutte libère, dit-on ! Cependant, les professionnels des médias doivent rester vigilants si ce n’est se battre pour préserver ce droit à l’expression.  

Ils ont la mission de poursuivre inlassablement ce combat de sorte que le droit d’informer ne subisse pas de pressions politiques, économiques et sociales. Le 3 mai sert également de rappeler aux pouvoirs publics la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la libre expression qui, pour mémoire, est consignée noir sur blanc dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.  

Cette journée constitue aussi un moment de réflexion et de méditation sur les conditions de travail et de sécurité des journalistes. Elle est également l’occasion de se souvenir de ceux des nôtres qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier, qui à travers la planète sont emprisonnés, pourchassés, intimidés ou réduits au silence.

Elle rappelle enfin aux gouvernements et à la société civile œuvrant dans le secteur des médias combien le rôle des journalistes est nécessaire dans un régime démocratique.