Forces armées congolaises : renforcer la discipline et l’efficacité opérationnelle

« S’agissant de la discipline, nous saluons ici les progrès enregistrés, mais encore perfectibles, dans la prise en main des hommes. Cela ne nous empêche pas de réaffirmer, avec constance, les termes de notre adresse sur cette question essentielle en 2022 », a déclaré le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, dans la déclaration du gouvernement relative à ladite célébration. « En effet, nous demandions aux personnels des forces armées congolaises et de la gendarmerie nationale d’avoir une attitude professionnelle détachée de toute compromission ou soumission aux intérêts autres que ceux de la nation congolaise et de l’institution militaire », a-t-il poursuivi.

Pour le ministre de la Défense nationale, les « forces armées ne doivent rien perdre ni de leur vitalité ni de leur expérience, moins encore de leur caractère. Bien au contraire, elles doivent continuer de stimuler des comportements positifs, de travailler à réduire nos fragilités et de savoir penser et agir en fonction des problématiques de notre temps».

Pour ce qu’il y ait des ressources humaines, a-t-il dit, « nous notons deux axes essentiels qui mobilisent nos énergies. Le premier porte sur l’évolution du statut général des militaires et gendarmes, notamment en ce qui concerne le relèvement de l’âge de départ à la retraite et le déroulement de la carrière des personnels dans la catégorie des officiers supérieurs. En effet, cet objectif a été matérialisé par la promulgation de la loi s’y rapportant, et connaîtra, dans les jours à venir, son parachèvement avec la publication des textes d’application».

Parlant d’un monde marqué par de nombreux défis et des menaces diverses, précisément le grand banditisme, Charles Richard Mondjo a souligné que « les forces armées ont besoin de capacités significatives. C’est l’intérêt du deuxième axe d’effort, car il est primordial d’assurer un renouvellement constant des ressources humaines en leur sein ».

En ce qui concerne la refondation du génie militaire en cours de finalisation participative de cette démarche, sa mission de portée nationale, a-t-il indiqué, consistera à désenclaver l’arrière-pays en ouvrant des pistes agricoles, en installant l’électricité et l’hydraulique rurales et en participant à la gestion des catastrophes.

Ainsi, l’engagement du pays dans la promotion de la paix et de la sécurité ne se limitera pas seulement aux frontières nationales, mais s’étendra également à la solidarité avec les voisins et à la participation active aux missions de maintien de la paix. « Nous continuerons à travailler de concert avec nos partenaires pour créer un environnement plus sûr et stable pour tous. C’est dans cette perspective que nous maintenons notre présence en terre centrafricaine au sein de la Minusca, à travers l’unité de police constituée dont la neuvième vient d’être déployée en République centrafricaine », a conclu Charles Richard Mondjo.