C’est reparti !

Le Fespam est enfin de retour après 8 ans d’éclipse. L’Afrique et le reste du monde sont heureux de se retrouver de nouveau, dans la capitale congolaise, pour célébrer la culture, la diversité musicale, les arts et, singulièrement, de magnifier la créativité et les talents des artistes. Une semaine de célébration d’une richesse africaine collective, celle de la musique qui peut être l’art le mieux conservé, tant il est vrai que le langage musical s’enracine au plus profond des sensibilités traditionnelles.

La 11^e édition vient donc de rétablir le rôle de Brazzaville comme centre de la musique africaine et la légitimité du Musaf comme premier marché pour la promotion et le développement de la musique sur le continent africain. Car si le stade Alphonse Massamba-débat et les autres sites de spectacles disséminés à travers la ville ont su donner de l’écho à la diversité des talents et d’audiences variées, le Musaf a permis de découvrir une relève bien hardie qui arrive à grands pas, et qui a trouvé au cours de ce festival des rudiments nécessaires pour avancer.

A Brazzaville, l’Afrique y a posé un pas supplémentaire autour des réflexions liées à la conservation du patrimoine musical, celui de la rumba et ses perspectives notamment, tout en invoquant les bases qui permettront de structurer les industries culturelles et créatrices. 

Alors que s’achève tout doucement et joyeusement ce grand rendez-vous panafricain qui renaît, le regard est déjà rivé vers la prochaine édition. Le Congo et l’Afrique, ainsi que toutes les institutions y afférentes, mus par la seule volonté de créer une véritable économie autour de la musique, sont d’accord pour perpétuer la longue marche du Fespam.