Sénatoriales

Vendredi dernier la campagne électorale en vue des sénatoriales du 20 août a été lancée sur l'ensemble du territoire congolais. Tout compte fait, un peu plus d’une centaine de postulants se disputent les soixante-douze sièges en jeu.  

Les candidats présentés par leurs partis politiques comme les prétendants jouissant de la qualité d’indépendant confient maintenant leur sort aux élus locaux dans l’espoir, s’ils sont élus, pour les « anciens » de prolonger encore quelques années leur séjour et pour les nouveaux de commencer un mandat au sein de la chambre haute du Parlement.

Consultations sans grands enjeux au regard de la position dominante de la majorité présidentielle et de son parti dominant, le Parti congolais du travail, ces rendez-vous électoraux ne manqueront pas de suspense quand on songe aux surprises qui peuvent subvenir, globalement, pour tous les candidats pris individuellement.

Déjà, lors des séances d'investiture, les états-majors politiques ont géré quelques hausses de tension à la suite d'arbitrages mal digérés par certains. Il n'est donc pas exclu que l’on revive de tels épisodes au long du processus dans la mesure où une élection n'est gagnée qu'une fois les résultats définitifs proclamés.

Cette réflexion vaut aussi pour les postes qui seront attribués à la fin du cycle électoral en cours. Pour les uns et les autres savoir garder les pieds sur terre sera un geste de sagesse. En d’autres termes, ne pas vendre la peau de l'ours avant d'être certain de l'avoir dans son escarcelle.